Ligue des champions: les cadors à la poursuite du PSG malgré des blessures en pagaille
Bradley Barcola en fête après son doublé face à Lens. ©FRANCK FIFE / AFP

La Ligue des champions reprend ses droits mardi, mercredi et jeudi (19h45 et 22h00 heure de Beyrouth) avec plusieurs grandes affiches pour jauger les successeurs potentiels au PSG champion d'Europe, mais sans certaines des plus grandes stars déjà blessées.

Le PSG aura fort à faire pour rallier la finale à la Puskas Arena de Budapest le 30 mai et défendre son titre de C1. Le club français semble être sur sa lancée de la saison dernière terminée par une finale de Mondial des clubs, avec quatre victoires en quatre matches de Ligue 1. Mais il sera défié par des rivaux qui se sont considérablement renforcés à l'intersaison.

Éliminé par les Parisiens à l'issue d'un duel serré la saison dernière, Liverpool en est l'exemple le plus parlant avec un demi-milliard d'euros déboursé pour Alexander Isak, Hugo Ekitike, Florian Wirtz ou encore Jeremie Frimpong.

Le Real Madrid de Kylian Mbappé et du nouvel entraîneur Xabi Alonso, le FC Barcelone de retour parmi les premiers rôles, Chelsea vainqueur du Mondial des clubs, l'Inter Milan revanchard après la finale du 31 mai ou encore le toujours redoutable Bayern Munich figurent parmi les autres favoris.

Les places seront chères 

La phase de ligue et ses huit journées d'ici fin janvier vont permettre d'y voir plus clair. Sur le plan sportif, ce format de premier tour a convaincu pour sa première saison et les affiches de la semaine rappellent à quel point elle met tout de suite aux prises les meilleurs: Juventus-Dortmund mardi, Bayern-Chelsea et Liverpool-Atlético mercredi, Manchester City-Naples jeudi...

Les places du top 8 du classement unique de 36 équipes, qui qualifient directement pour les huitièmes de finale, seront chères. Et même les places 9 à 24, synonymes de barrage aller-retour.

Mais la profusion d'affiches et de matches a son revers car elle met les organismes sous tension. Et c'est avec une ribambelle de blessés parmi les meilleurs clubs que la phase de ligue va débuter, symptôme d'une saison dernière surchargée.

Ainsi comme un symbole, la cérémonie du Ballon d'or lundi prochain à Paris se déroulera avec ses deux principaux favoris blessés: Ousmane Dembélé aux ischio-jambiers et Lamine Yamal au pubis, à la suite de matches en sélection en septembre. L'an dernier déjà c'était un Rodri en béquilles qui avait soulevé tant bien que mal le trophée.

Disputes 

Le PSG et le FC Barcelone vont devoir faire sans leurs deux stars en cette première journée de Ligue des champions, et peut-être pour plus longtemps, notamment leur duel du 1er octobre au Camp Nou. Dembélé est annoncé absent entre six et huit semaines. Le PSG a aussi enregistré les blessures au mollet de Désiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia et à la cheville de Lee Kang-in et Lucas Beraldo.

Au sein des autres écuries d'élite, chez les joueurs les plus sollicités, la liste est anormalement longue: Antonio Rudiger (Real Madrid), Liam Delap et jusqu'à il y a peu Cole Palmer (Chelsea), Jamal Musiala (Bayern), Rayan Cherki, Omar Marmoush et Rayan Aït-Nouri (City), Bukayo Saka, Kai Havertz et Martin Odegaard (Arsenal)...

De quoi entretenir le débat sur les cadences infernales imposées aux joueurs, et même des disputes entre clubs et sélections, comme celles des derniers jours entre la France et le PSG et entre l'Espagne et le FC Barcelone.

Le Mondial des clubs aux Etats-Unis, qui a étiré la saison dernière jusqu'à la mi-juillet, est pointé du doigt, tout comme le nouveau format de phase de ligue en C1, qui impose deux matches de plus au premier tour et de potentiels barrages en hiver. Et en cette saison de Coupe du monde des nations, les enjeux autour de l'état de forme des joueurs s'élèvent encore.

Avec AFP

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