Xi Jinping dit au président iranien être opposé à \
Le président iranien Masoud Pezeshkian (2e à droite) s'exprime lors d'une réunion avec le président chinois Xi Jinping (non visible) au Grand Hall du Peuple à Pékin, le 2 septembre 2025 ©Parker Song / POOL / AFP

Xi Jinping a indiqué mardi que la Chine était opposée à «l'usage de la force» dans la résolution des conflits, lors d'un entretien avec le président iranien Massoud Pezeshkian, dont le pays est coeur d'une crise autour de son programme nucléaire.

«L'usage de la force n'est pas le bon moyen de résoudre les différends. La communication et le dialogue constituent la seule voie appropriée pour parvenir à une paix durable», a indiqué le président chinois à son hôte à Pékin, selon un compte-rendu de la télévision étatique chinoise CCTV.

La Chine «respecte les droits de l'Iran à l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire» et cherche une solution à la question nucléaire iranienne «qui prend en compte les préoccupations légitimes de toutes les parties», a ajouté Xi Jinping.

La Chine, un partenaire proche de l'Iran et son principal partenaire commercial, a déclaré qu'elle s'opposait à une initiative de la France, de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne qui pourrait réimposer des sanctions contre la République islamique.

Ces pays ont déclaré jeudi avoir activé le mécanisme de «snapback», qui lance un processus de 30 jours pour réimposer des sanctions contre l'Iran.

Cette décision est intervenue après des semaines d'avertissements concernant les violations présumées par l'Iran de l'accord de 2015 avec les grandes puissances visant à limiter son programme nucléaire. Les sanctions avaient été suspendues dans le cadre de cet accord.

L'Iran a suspendu sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'organisme de surveillance nucléaire de l'ONU, après qu'Israël a lancé une guerre de 12 jours contre le pays en juin.

Israël a cherché à détruire les capacités nucléaires de l'Iran, tandis que les États-Unis menaient leur propre raid aérien pendant la guerre.

Lundi, l'Organisation de coopération de Shanghai -- un groupement de dirigeants eurasiens, incluant la Chine, l'Iran et la Russie -- a mis en garde contre les efforts visant à «réinterpréter» la résolution des Nations Unies approuvant l'accord nucléaire iranien de 2015.

Les États membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) ont déclaré que «toute tentative de mal interpréter ou de réinterpréter arbitrairement cette résolution minerait l'autorité du Conseil de sécurité», selon une déclaration finale de leur sommet à Tianjin.

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