Le festival de Venise s'apprête à accueillir le gratin du cinéma mondial
Une photo montre une statue de lion ailé au coucher du soleil au Lido de Venise avant la cérémonie d'ouverture du 82e Festival du film de Venise, le 25 août 2025. ©Stefano RELLANDINI / AFP

La 82e Mostra de Venise s’ouvre avec un programme ambitieux mêlant grandes stars hollywoodiennes et œuvres engagées. Entre tapis rouge, films de plateformes et sujets brûlants comme la guerre à Gaza, l’édition promet d’être électrique.

Grand rendez-vous cinéma de la rentrée, le festival de Venise démarre mercredi et promet des œuvres très politiques.
Pour sa 82e édition, la Mostra de Venise déroule également le tapis rouge au cinéma américain, comme c'est devenu l'habitude pour l'un des plus anciens et plus prestigieux festivals de cinéma au monde.
George Clooney, Emma Stone, Julia Roberts... Le gratin hollywoodien est attendu dès les premiers jours de l'événement, qui doit durer jusqu'au 6 septembre.
D'autres stars américaines sont très attendues comme Dwayne Johnson, «The Rock», qui incarne un combattant de MMA en prise avec ses addictions dans The Smashing Machine, avec transformation physique à la clef pour un potentiel rôle à Oscar.
Cette édition signe aussi le retour des Américains Gus Van Sant et Kathryn Bigelow, dont les dernières productions remontent à il y a sept ans.
Mais mercredi soir, c'est le film italien La Grazia de l'habitué des lieux Paolo Sorrentino qui ouvrira la compétition.

Autre moment fort attendu: le film Le mage du Kremlin d'Olivier Assayas, adapté du livre éponyme de Giuliano da Empoli, avec Jude Law dans le rôle de Vladimir Poutine.
Cette chronique de l'ascension au pouvoir de l'homme fort du Kremlin vu par l'un de ses proches conseillers, a été adaptée pour le cinéma par l'écrivain français d'origine russe, Emmanuel Carrère.
Enfin, à l'inverse de son grand rival cannois qui privilégie le cinéma en salle, Venise offre une large place aux films produits par les plateformes avec trois productions Netflix en lice pour le Lion d'Or (Frankenstein de Guillermo del Toro, Jay Kelly de Noah Baumbach et A House of Dynamite de Kathryn Bigelow).
Cette édition est un peu moins internationale que les précédentes, ne comptant notamment aucun film sud-américain en compétition.
«Le Brésil sort de quatre années de dictature de Bolsonaro, qui a tout fait pour mettre le cinéma d'auteur brésilien au second plan. Malheureusement, la même chose se produit en Argentine, où le nouveau gouvernement de Milei a coupé tous les financements», a déploré le directeur du festival, reconnaissant «un moment historique difficile» pour le cinéma.

Avec AFP

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