À l’occasion du 43e anniversaire de l’élection de Bachir Gemayel à la présidence de la République, son fils, Nadim Gemayel, député des Kataëb, a affirmé samedi que «la vision d’un État libanais fort n’est pas morte et qu’elle s’accomplira malgré tous les défis».
Dans un entretien à la Voix du Liban, Nadim Gemayel a salué le récent retrait des armes du camp de Bourj el-Barajneh, présenté comme «une première étape sur le vrai chemin de l’État». Selon lui, le rêve de son père demeurait celui «d’un Liban sûr et libre, où aucune arme de milice ne subsiste en dehors de l’autorité de l’État».
Le député a insisté sur le fait que Bachir Gemayel s’était battu «contre les armées étrangères et les groupes armés, et non contre des Libanais», et que son appel à l’unité nationale conserve toute son actualité.
Évoquant le Hezbollah, Nadim Gemayel a estimé que le parti continue d’utiliser «le prétexte des armes palestiniennes» pour conserver son arsenal. Il a appelé à des mesures plus fermes, allant jusqu’à suggérer des négociations directes avec Israël, «plutôt que de placer l’État en danger permanent».
Quarante-trois ans après son élection, a-t-il conclu, l’héritage de Bachir Gemayel demeure «la dernière véritable victoire de la République». Il a invité les Libanais à rester fidèles à ces principes, à la veille de la commémoration, prévue le 14 septembre, place Sassine.
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