Les dirigeants européens appellent au maintien de la pression sur la Russie et au soutien de l’Ukraine après le sommet d’Alaska
Le Premier ministre britannique Keir Starmer (à gauche) et le président français Emmanuel Macron assistent au sommet Royaume-Uni–France au 10 Downing Street à Londres, le 10 juillet 2025, dernier jour de la visite d’État de trois jours de Macron au Royaume-Uni. ©Gonzalo Fuentes / Pool / AFP

Les dirigeants européens ont affirmé samedi être prêts à faciliter un sommet entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine au lendemain de la rencontre entre le président américain et son homologue russe sur le conflit en Ukraine.

 

«Nous sommes (...) prêts à travailler avec les présidents Trump et Zelensky en vue d'un sommet trilatéral, avec le soutien de l'Europe», ont ils déclaré dans un communiqué signé en particulier par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz.

De son côté, Donald Trump a également évoqué une possible rencontre à trois. «Le président Zelensky viendra à Washington, dans le Bureau ovale, lundi après-midi. Si tout se passe bien, nous organiserons ensuite une rencontre avec le président Poutine», a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.

Les Européens ont échangé samedi matin avec Donald Trump et Volodymyr Zelensky quelques heures après le sommet en Alaska. Puis ont eu une deuxième conversation téléphonique à l'issue de laquelle ils ont publié cette déclaration.

Dans ce communiqué commun, également signé par le Premier ministre britannique Keir Starmer, les dirigeants martèlent que la Russie «ne peut avoir» de droit de veto sur le chemin de l'Ukraine vers l'Union européenne et l'OTAN.

«C'est à l'Ukraine qu'il appartiendra de prendre des décisions concernant son territoire», assurent-ils.

Ils se disent également «prêts à maintenir la pression» sur la Russie par le biais de sanctions «tant que les tueries en Ukraine se poursuivront».

Les leaders européens ont toutefois eu des réactions contrastées au sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine -- qui n'a abouti à aucun accord.

Le dirigeant britannique Keir Starmer a jugé que «les efforts» de Trump «nous rapprochaient plus que jamais» de la fin de la guerre en Ukraine. Tout comme la Première ministre italienne Giorgia Meloni, qui estime qu'une «petite fenêtre» s'ouvrait «enfin» pour discuter de la paix en Ukraine.

 

Le président français Emmanuel Macron a au contraire mis en garde contre «la propension» de la Russie «à ne pas tenir ses propres engagements».

 

AFP

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