
Donald Trump conclut mardi un court séjour en Écosse, riche en annonces diplomatiques de toutes sortes, par l'inauguration d'un nouveau parcours sur le complexe de golf "Trump International" de Balmedie, sur la côte est.
Le président républicain, très féru de ce sport, laissera néanmoins son fils Eric couper le ruban: il a transféré ses propriétés immobilières et ses actifs dans une holding familiale.
Mais l'ancien promoteur ne perd jamais complètement de vue ses intérêts privés. Depuis son retour au pouvoir en janvier, il a été accusé par des opposants et des ONG d'utiliser sa fonction officielle pour favoriser, d'une manière ou d'une autre, les affaires familiales.
Le nouveau parcours, selon un document distribué à la presse, propose "le bunker naturel le plus grand du monde", "des dunes" et des greens donnant sur l'eau. Il a été conçu "avec une attention particulière pour le respect de l'environnement."
Agents secrets et golfeurs se mélangeaient mardi matin sur l'immense complexe, où le nom Trump est affiché en lettres dorées à l'entrée, avec d'importants contrôles des sacs en présence du président.
Apparaissent aussi au large d'Aberdeen les éoliennes d'un parc offshore, dont Trump n'a pas digéré l'installation et qu'il a qualifiées de "monstruosités".
Dimanche et lundi, c'est dans un autre complexe de golf portant son nom, à Turnberry (ouest), qu'il avait reçu d'abord la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, puis le Premier ministre britannique Keir Starmer.
Avec la première il a annoncé un accord commercial par lequel l'Union européenne se résigne à des droits de douane américains de 15%, et qui est vivement critiqué à travers le continent.
Avec le second, il a tenu une longue conférence de presse lors de laquelle il a en particulier promis plus d'aide pour Gaza, et posé un ultimatum de "10 ou 12 jours" au président russe Vladimir Poutine pour cesser les hostilités en Ukraine.
Avec AFP
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