
La Chine a confirmé lundi que les dirigeants de l'Union européenne (UE) se rendraient jeudi dans le pays pour un sommet bilatéral, au moment où les deux partenaires cherchent à aplanir une série de différends.
Plusieurs dossiers empoisonnent les relations bilatérales.
En particulier les différends commerciaux (sur les voitures électriques chinoises, le matériel médical ou encore le cognac français) et l'étroit partenariat Chine-Russie, vu avec suspicion par nombre de capitales européennes dans le contexte de la guerre en Ukraine.
Un sommet doit être organisé cette semaine en Chine pour marquer les 50 ans des relations diplomatiques entre Pékin et la Communauté européenne, plus tard devenue l'UE. Les dates précises n'ont pas encore été formellement confirmées.
«Le président du Conseil européen Antonio Costa et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se rendront en Chine le 24 juillet», a indiqué le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué.
«Le président (chinois) Xi Jinping les rencontrera. Le Premier ministre Li Qiang et les deux dirigeants de l'UE coprésideront le 25e sommet Chine-UE», a-t-il précisé.
Les conflits se sont multipliés depuis trois ans entre Bruxelles et Pékin dans différents secteurs économiques: automobiles électriques, industrie ferroviaire, panneaux solaires et éoliennes.
L'UE craint qu'une production manufacturière surabondante, alimentée par des subventions publiques massives, n'aggrave un déficit commercial considérable et que le marché européen ne soit inondé de produits chinois bon marché, au détriment des entreprises du Vieux Continent.
Les deux dirigeants européens vont aussi tenter d'obtenir un assouplissement des restrictions sur les exportations de terres rares chinoises, indispensables dans la production de téléphones portables ou de voitures électriques.
Le Conseil européen, présidé par Antonio Costa, est l'institution qui regroupe les chefs d'État et de gouvernement de l'UE.
Avec AFP
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