Les Etats-Unis autorisent le retour de leurs diplomates en Irak
©AHMAD AL-RUBAYE / AFP

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi qu'ils autorisaient le retour de leurs diplomates en Irak, près d'un mois après leur évacuation survenue juste avant des frappes américaines sur l'Iran voisin.

Le département d'Etat n'a pas expliqué ses raisons, mais de tels mouvements indiquent généralement que les Etats-Unis considèrent que le risque de conflit est moindre.

"Le personnel qui se trouve temporairement en dehors de l'Irak commencera à retourner progressivement à l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad et au consulat" dans la ville kurde d'Erbil, a déclaré à la presse la porte-parole du département d'Etat Tammy Bruce.

Elle a cependant ajouté que le département d'Etat continuait de déconseiller aux Américains de se rendre en Irak.

Le 22 juin, les Etats-Unis ont ordonné au personnel non essentiel de quitter l'Irak alors que le président Donald Trump ordonnait des frappes sur les sites nucléaires iraniens dans le cadre d'une campagne militaire menée par Israël.

L'Iran a réagi en tirant des missiles sur une importante base américaine au Qatar, mais M. Trump a déclaré que l'Iran avait télégraphié ses intentions, donnant ainsi le temps d'abattre les projectiles.

Peu après, le président américain annonçait un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran.

L'assouplissement des restrictions de voyage intervient malgré une série de frappes de drones sur des champs pétrolifères dans le Kurdistan irakien.

Ces dernières semaines, le Kurdistan irakien a été le théâtre d'une série d'attaques de drones non revendiquées, alors que le gouvernement régional et les autorités fédérales de Bagdad se disputent le contrôle des recettes d'exportation des gisements kurdes.

Le gouvernement irakien a cependant annoncé jeudi un accord pour la reprise des exportations de pétrole de la région autonome du Kurdistan.

La responsable américaine a condamné ces attaques qui "mettent en péril la stabilité et l'avenir économique de l'Irak".

"Le gouvernement irakien a le devoir de protéger son territoire et tous ses citoyens", a-t-elle affirmé.

Le 22 juin, le département d'Etat a également ordonné le départ du personnel non essentiel du Liban mais il a levé cette restriction le 3 juillet.

Avec AFP

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