
La Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) a annoncé, mercredi, la suspension de sa grève nationale, à l’issue d’une réunion avec le président de la République, Joseph Aoun.
Le président de la CGTL, Bechara el-Asmar, a déclaré que la décision faisait suite à l’engagement du chef de l’État d’inscrire les revendications syndicales à l’ordre du jour du Conseil des ministres prévu jeudi à Baabda.
«Nous sommes venus chercher des résultats concrets et le président nous a assuré qu’il donnerait suite à nos demandes et les placerait en priorité. En réponse, nous avons choisi de suspendre la grève comme geste de bonne volonté afin de laisser la place à des avancées réelles», a déclaré Asmar à l’issue de l’entretien.
Le syndicat réclame une revalorisation du salaire minimum national, rejetant la dernière proposition gouvernementale de 28 millions de livres libanaises (environ 312 dollars), jugée largement insuffisante. Selon la CGTL, ce montant ne couvre même pas 30% des besoins élémentaires d’une famille.
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