
Entre faste oriental et architecture de lumière, Ziad Nakad dévoile avec KANZ un hommage somptueux à la féminité et à l’héritage. Dans cette collection automne-hiver 2025-2026, le créateur libanais transforme chaque robe en relique précieuse, puisée dans un passé rêvé. Plus qu’un défilé, KANZ est une immersion dans un trésor retrouvé, où chaque détail scintille d’âme et de savoir-faire.
Lors de la Semaine de la haute couture à Paris, Ziad Nakad a dévoilé KANZ, une collection automne-hiver 2025-2026 qui redéfinit le luxe à travers la mémoire, la féminité et l’artisanat d’exception. Inspirée du mot arabe signifiant «trésor», la collection KANZ célèbre la beauté cachée, la richesse du passé et l’élégance intemporelle. Tournée dans un palais oublié niché au cœur des montagnes libanaises, elle fait revivre le patrimoine sous les traits d’un conte couture.
À travers cette collection, Ziad Nakad rend un hommage éclatant à ce que KANZ renferme: un monde d’opulence secrète et d’élégance durable.
Chaque robe révèle une richesse de détails: silhouettes majestueuses brodées à la main, constellations de cristaux dansant sur du velours, et finitions inspirées de l’âge d’or de la couture. Une profonde révérence transparaît, pour la femme, pour le geste, pour la tradition, mais aussi une audace subtile. Drapés asymétriques et épaules dénudées flirtent avec des fentes audacieuses, tandis que des coupes architecturales se fondent dans des volants de tulle et de mousseline. Une sophistication qui impose, sans jamais crier.
La palette, à la fois noble et romantique, évoque un rêve de peintre: bordeaux profond, vert émeraude, rose fané, bleu nuit, et des métaux fondus – or, argent, blanc perlé. Les velours somptueux contrastent avec la légèreté des tulles, tissant un dialogue entre poids et légèreté, modernité et mémoire.
Les motifs floraux s’épanouissent sur toute la collection, tantôt brodés, tantôt sculptés, apportant une douceur organique aux lignes structurées. Des broches métalliques, façonnées telles des reliques anciennes, ornent les robes comme si elles avaient été extraites d’un coffre au trésor oublié. KANZ redonne vie à des bijoux d’héritage réinventés.
Et pour clore ce voyage somptueux: la mariée. Une vision cristalline, avec un corsage ajusté, une fente soulignée de volants, et une traîne qui scintille tel le clair de lune sur le marbre. Ce n’est pas une robe, mais une prière chuchotée à la beauté éternelle.
Tournée dans un ancien palace abandonné du Liban, autrefois hôtel de grand prestige, la collection résonne du souffle du passé. En faisant revivre ces murs chargés d’histoire, Ziad Nakad donne corps à sa vision: KANZ, une œuvre où la couture devient mémoire, signification et magie incarnée.
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