
Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi à une reconnaissance commune de l'État de Palestine par la France et le Royaume-Uni, le Premier ministre britannique Keir Starmer plaidant lui pour «mettre l'accent» sur l'obtention d'un cessez-le-feu à Gaza.
«Je crois à l'avenir de la solution à deux États (...) qui permettra à Israël de vivre en paix et en sécurité avec ses voisins», a déclaré M. Macron, qui concluait une visite d'État de trois jours au Royaume-Uni.
Lors d'une conférence de presse commune avec Keir Starmer, le président français a souligné «la nécessité d'unir nos voix à Paris, à Londres et partout ailleurs pour reconnaître un État de Palestine et initier cette dynamique politique qui est la seule conforme à une perspective de paix».
De son côté, le Premier ministre britannique a affirmé que «la politique de longue date» de son parti travailliste et de son gouvernement était «de reconnaître la Palestine dans le cadre d'un processus». «Cela reste notre position», a-t-il dit.
Toutefois, a-t-il ajouté, «l'accent doit maintenant être mis sans relâche sur l'obtention d'un cessez-le-feu qui permettra à la politique de prendre le pas sur les combats et permettra à l'aide humanitaire d'arriver et aux otages (retenus à Gaza, ndlr) d'être pris en charge».
Le 19 mai, le Royaume-Uni, le Canada et la France avaient ouvert la voie à une éventuelle reconnaissance, dans une déclaration commune qui dénonçait les «actions scandaleuses» du gouvernement Netanyahu dans la bande de Gaza assiégée et affamée.
Depuis, aucun des dirigeants de ces trois pays n'a franchi le pas. Les États-Unis et Israël s'opposent fermement à un tel projet.
En mai 2024, l'Irlande, l'Espagne et la Norvège, rejointes un mois plus tard par la Slovénie, avaient annoncé reconnaître l'État palestinien.
Avec AFP
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