Le Liban, berceau de grandes universités et de talents prometteurs, se classe troisième parmi les pays les plus touchés par la fuite des cerveaux dans le monde. Depuis le début de la crise économique en 2019, des milliers de jeunes diplômés, ingénieurs, médecins, chercheurs ou artistes quittent chaque année le pays, en quête de stabilité, de perspectives et de reconnaissance.
Ce phénomène, loin d’être unique, frappe durement plusieurs pays en développement. Voici le top 5 des pays les plus touchés par l’exode des compétences, selon les derniers rapports internationaux: Haïti, Syrie, Liban, Bosnie-Herzégovine et Népal.
Les conséquences sont lourdes, entraînant un affaiblissement des institutions, une pénurie de compétences locales et un ralentissement du développement. Et pourtant, le paradoxe libanais persiste: une diaspora florissante et influente, mais un pays à reconstruire sans ses bâtisseurs.
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