
Pékin a affirmé lundi que les Brics ne cherchaient pas la confrontation, répondant aux menaces du président américain Donald Trump qui a annoncé des surtaxes de 10% sur les pays s’alignant avec le groupe des grandes puissances émergentes.
«En ce qui concerne l'imposition de droits de douane, la Chine a toujours affirmé sa position selon laquelle les guerres commerciales et tarifaires ne font pas de gagnants et que le protectionnisme ne permet pas d'avancer» a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Donald Trump a indiqué qu’il enverrait dès lundi une première série de 15 lettres commerciales à ses partenaires, avertissant que les droits de douane américains reviendraient aux niveaux «élevés» décidés en avril si aucun accord n’était trouvé avant l’échéance fixée.
Sur Truth Social, il a directement ciblé les membres du groupe : «Tout pays s'alignant sur les politiques anti-américaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLEMENTAIRE de 10%. Il n'y aura pas d'exception à cette politique.»
Créé pour rééquilibrer l’ordre mondial en faveur du «Sud global», le groupe des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) s’est élargi depuis 2023 à l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie, l’Iran et l’Indonésie.
«Les Brics constituent une plateforme essentielle de coopération entre pays émergents et en développement» a rappelé Mme Mao, précisant que le groupe «prône l’ouverture, l’inclusion et la coopération gagnant-gagnant».
«Le groupe ne se livre pas à la confrontation des camps et ne vise aucun pays» a-t-elle insisté, rejetant les accusations américaines.
Avec AFP
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