Trump signe un décret levant les sanctions contre la Syrie
Le président américain Donald Trump descend de l’hélicoptère Marine One après son arrivée sur la pelouse sud de la Maison Blanche, à Washington, le 21 juin 2025, de retour d’un déplacement dans son club du New Jersey. ©Saul Loeb / AFP

Le président Donald Trump a officiellement levé lundi les sanctions américaines contre la Syrie, dans l’espoir de réintégrer ce pays ravagé par la guerre dans l’économie mondiale, alors qu’Israël envisage de nouer des liens avec sa nouvelle direction.

Trump avait déjà levé la plupart des sanctions contre la Syrie en mai, répondant aux appels de l’Arabie saoudite et de la Turquie après qu’Ahmed al-Sharaa, ancien chef de guérilla islamiste, a mis fin à un demi-siècle de règne de la famille Assad.

Le président américain a ainsi mis un terme à «l’état d’urgence nationale» décrété en 2004, qui imposait des sanctions étendues touchant notamment la banque centrale et la majorité des institutions publiques syriennes.

«Cette décision vise à encourager et soutenir la voie vers la stabilité et la paix», a déclaré à la presse la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.

Elle a précisé que les États-Unis maintiendront toutefois des sanctions ciblées contre des membres de l’ancien régime, dont Bachar al-Assad, réfugié en Russie depuis la fin de l’année dernière.

La Syrie a récemment réalisé son premier transfert électronique via le système bancaire international depuis le début de la guerre civile en 2011.

Après la chute d’Assad, Israël a poursuivi ses frappes sur les sites militaires de son ennemi historique. Mais lundi, l’État hébreu a exprimé son intérêt pour une normalisation des relations avec la Syrie et le Liban, deux pays où l’influence de l’Iran, régime religieux, a fortement diminué, en partie en raison de ces frappes israéliennes.

Les États-Unis continuent toutefois de classer la Syrie parmi les États soutenant le terrorisme, une désignation qui reste un obstacle majeur à tout investissement étranger et dont la levée pourrait prendre plus de temps.

Avec AFP.

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