
L'ailier Cooper Flagg, pressenti pour être sélectionné en premier par Dallas lors de la draft NBA, mercredi, se félicite de rejoindre «une équipe qui peut gagner», les Mavericks étant attendus en play-offs la saison prochaine.
Dixième de la conférence Ouest, la franchise texane a frôlé les play-offs en avril malgré l'absence de son meilleur marqueur, Kyrie Irving, blessé.
Avec Irving, dont le retour n'est pas attendu avant janvier, mais aussi Anthony Davis et Klay Thompson, Dallas compte déjà trois joueurs promis au Hall of Fame.
«Intégrer cette équipe avec tant de joueurs incroyables serait une aventure énorme, si cela se produit», a déclaré Cooper Flagg lors d'une conférence de presse à New York, mardi.
Les Mavericks ont décroché le premier choix de la draft lors d'un tirage au sort organisé en mai bien que n'ayant statistiquement que 1,8% de chances de tirer le gros lot.
Ce coup de théâtre a relancé le club auquel beaucoup de fans reprochaient d'avoir transféré la superstar Luka Doncic aux Los Angeles Lakers début février.
La franchise entend développer une identité plus défensive, ce qui sied bien à Cooper Flagg, dont les qualités en la matière sont reconnues.
«Ça fait partie de mon identité», a-t-il expliqué. «J'aurai toujours en tête d'être une menace des deux côtés du terrain.»
S'il était retenu le premier mercredi, le natif du Maine, âgé de 18 ans seulement, deviendrait le plus jeune numéro un de la draft depuis un certain LeBron James.
«Je pense qu'il va être incroyable», a dit de lui le «King» James lors d'un récent épisode du podcast «Mind the Game».
Attendu au sommet de la draft 2025 depuis plusieurs années, celui qui portait encore le n°2 de l'équipe de l'Université de Duke il y a quelques semaines a dit se sentir hermétique à la pression médiatique.
«Je ne me situe pas par rapport aux attentes des autres», a-t-il assuré, «ce qu'ils veulent voir de moi où ce qu'ils disent. Je vais juste essayer de répondre aux objectifs que je me suis fixés, c'est-à-dire d'avoir un impact sur le terrain.»
Interrogé sur son modèle de joueur, l'ailier mesuré à 2,03 m sans chaussures (2,06 m avec) cite l'ancienne gloire des Boston Celtics Larry Bird, une rareté parmi la jeune génération.
«J'ai façonné mon jeu d'après le sien», a-t-il décrit, «la manière dont il était à fond sur chaque possession, dont il plongeait après les ballons, toutes les petites choses qu'il faisait sur un terrain.»
Avec AFP
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