Diodato Abagnara prend le commandement de la Finul
Le général Abagnara prend les rênes de la Finul, soulignant le rôle vital des Casques bleus au Liban-Sud. ©Al-Markazia

Le général Diodato Abagnara a officiellement pris, mardi, les commandes de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), succédant ainsi au général espagnol Aroldo Lázaro.

Lors de la cérémonie de passation de pouvoir, organisée au siège de la mission onusienne à Naqoura, le général italien a exprimé «l’immense honneur» qu’il ressent à l’idée de diriger une force dont l’action, a-t-il rappelé, «repose sur les sacrifices quotidiens de ses soldats».

Dans son allocution, le nouveau commandant a rendu hommage aux Casques bleus tombés au service de la paix, saluant «leur dévouement face aux dangers constants auxquels la Finul est confrontée sur le terrain».

Il a exprimé sa reconnaissance envers le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), António Guterres, et son adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, pour leur confiance, ainsi qu’au gouvernement italien et au chef d’état-major des armées italiennes, le général Luciano Portolano, présent à la cérémonie.

Insistant sur la complexité et la fragilité du contexte sécuritaire au Liban-Sud, le général Abagnara a affirmé que seules «la flexibilité, l’innovation et l’engagement collectif» peuvent permettre à la force onusienne de remplir sa mission. «La sécurité du Liban est intimement liée aux dynamiques régionales et aux équilibres internationaux», a-t-il souligné, appelant à une coordination accrue entre les acteurs concernés et à la mise en œuvre concrète des engagements issus du dialogue.

Le nouveau chef de la mission a également évoqué une phase de transformation que traverse la Finul, visant à renforcer son efficacité opérationnelle. Il a réaffirmé les objectifs fondamentaux de l’instance, à savoir: la protection des civils, la surveillance de la cessation des hostilités et le soutien à la stabilité du Liban-Sud en coopération avec l’armée libanaise, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU.

Concluant son discours, le général Abagnara a rappelé que «la paix ne se construit pas avec des slogans, mais avec du courage, du travail quotidien et la conviction qu’un avenir meilleur est possible».

 

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