
Téhéran a condamné mardi ce qu'il estime être un parti pris du G7 qui n'a pas condamné les frappes israéliennes dans le pays mais a appelé à la «désescalade», au cinquième jour d'une confrontation militaire entre Israël et l'Iran.
«Le G7 doit abandonner sa rhétorique unilatérale et s'attaquer à la véritable source de l'escalade: l'AGRESSION d’Israël», a écrit sur X le porte-parole de la diplomatie Iranienne, Esmaïl Baghaï.
«L'Iran se défend contre une agression cruelle. L'Iran a-t-il vraiment d'autres choix?», s'est-il interrogé.
Réunis au Canada, les dirigeants du G7 se sont entendus lundi pour appeler à une «désescalade» dans le conflit entre l'Iran et Israël.
Dans une déclaration commune, ils ont aussi appelé à «protéger les civils» tout en réaffirmant le droit d'Israël à «se défendre».
Selon eux, «l'Iran est la principale source d'instabilité et de terrorisme dans la région» et «nous avons toujours été clairs sur le fait que l'Iran ne pourra jamais disposer d'une arme nucléaire».
Ils ont encore demandé «instamment que la résolution de la crise en Iran aboutisse à une désescalade plus vaste des hostilités au Moyen-Orient, y compris à un cessez-le-feu à Gaza».
Israël a lancé le 13 juin une attaque d'une ampleur sans précédent contre l'Iran avec l'objectif affiché d'empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique.
Accusée aussi par les Occidentaux de vouloir fabriquer l'arme atomique, la République islamique dément et défend son droit à enrichir de l'uranium afin de développer un programme nucléaire civil.
«La déclaration des dirigeants du G7 a, de manière révélatrice, ignoré l'agression flagrante d'Israël contre l'Iran, ainsi que les attaques illégales contre nos installations nucléaires pacifiques, sans parler du ciblage aveugle de zones habitées et du meurtre de nos citoyens», a déclaré mardi M. Baghaï.
«Le Conseil de sécurité des Nations unies et ses membres ne doivent pas trahir la raison d'être même de l'ONU. Les membres du Conseil doivent agir immédiatement, dans le cadre de leur responsabilité principale, pour empêcher l'agresseur de commettre de nouvelles atrocités», a-t-il ajouté.
Avec AFP
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