Trump dit vouloir une «fin réelle, pas un cessez-le-feu» au conflit Israël-Iran
Le président Donald Trump s'adresse aux journalistes à bord d'Air Force One avec l'attachée de presse de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, après avoir quitté prématurément le sommet des dirigeants du G7, le 16 juin 2025 à Calgary, en Alberta. ©Chip SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Le président américain Donald Trump a dit mardi souhaiter «une fin réelle, pas un cessez-le-feu» au conflit Israël-Iran, en rentrant à Washington depuis le sommet du G7 et avant une réunion consacrée à ce sujet à la Maison Blanche.

Il faut un «abandon complet» de l’Iran, a-t-il insisté, sans préciser s’il parlait d’un abandon du programme nucléaire iranien ou d’autre chose.

Le président américain, qui a quitté prématurément le sommet du G7 au Canada lundi soir, a par ailleurs confirmé qu’il se rendrait mardi matin dans la salle de crise de la Maison-Blanche pour suivre l’évolution du conflit entre l’Iran et Israël. Ces deux grands rivaux du Moyen-Orient se bombardent mutuellement depuis vendredi, faisant craindre un embrasement général.

Le dirigeant américain a continué d’entretenir le flou sur les intentions américaines concernant ce conflit. Son allié israélien l’exhorte à se joindre aux frappes sur l’Iran, mais une partie de sa base électorale refuse toute entrée des États-Unis dans un nouveau conflit.

À bord d’Air Force One, il a notamment indiqué qu’il envisageait d’envoyer son envoyé spécial pour le Moyen-Orient Steve Witkoff et son vice-président JD Vance en émissaires pour discuter avec des responsables iraniens. Avant de dire ensuite qu’il «n’était pas spécialement d’humeur à négocier» avec Téhéran.

Il a une nouvelle fois mis en garde l’Iran contre toute action visant les intérêts américains. «On répliquera très fort, il n’y aura pas de retenue», a-t-il prévenu.

Le milliardaire américain s’en est en outre une nouvelle fois pris au président français Emmanuel Macron, qu’il accuse d’avoir à tort affirmé que les États-Unis travaillaient à un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran.

«Emmanuel, c’est un chic type, mais il n’a pas raison très souvent», a-t-il déclaré dans l’avion.

AFP

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