
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmail Baqaei, a déclaré que le Parlement iranien examinait actuellement un projet de loi visant à retirer l’Iran du Traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP), dans un contexte de tensions croissantes autour du programme nucléaire du pays. Il a fermement réaffirmé le caractère pacifique de ce programme, tout en soulignant que «toute attaque contre une installation nucléaire ne peut être justifiée».
Dans un point de presse lundi, M. Baqaei a déclaré que l’Iran reste opposé par principe aux armes de destruction massive. Mais l’attaque israélienne récente contre les sites nucléaires iraniens, qualifiée d’«inédite» par Téhéran, marque un tournant. Selon M. Baqaei, cette offensive n’aurait pas été possible sans le soutien actif des États-Unis, accusés d’avoir permis ou facilité l’opération.
Face à ce qu’elle considère comme une agression flagrante, la République islamique affirme qu’elle n’hésitera pas à répondre militairement pour y mettre un terme. Elle entend toutefois défendre son territoire en combinant la voie diplomatique et l’action coordonnée avec ses forces armées. Téhéran a également critiqué sévèrement le silence de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni, leur reprochant de ne pas avoir condamné les frappes israéliennes, notamment celles visant le site stratégique de Natanz.
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