
Un rare dessin de Léonard de Vinci, daté de 1490, est exceptionnellement présenté au Clos Lucé jusqu’en septembre dans le cadre d’une exposition S’inspirer du vivant : de Léonard de Vinci à nos jours. Prêté par la bibliothèque Ambrosiana de Milan, il illustre le génie visionnaire de l’inventeur à travers le prisme du biomimétisme.
Un dessin original de Léonard de Vinci, qui daterait de 1490, est présenté jusqu'en septembre au château du Clos Lucé d'Amboise (Indre-et-Loire), dans le cadre d'une exposition consacrée au biomimétisme.
«Nous sommes devant une œuvre inestimable, mythologique», estime Pascal Brioist, l'un des deux commissaires de l'exposition, membre du Centre d'études supérieures de la Renaissance.
Le dessin «représente une paire d’aile volante qui imite certainement le mouvement d’une chauve-souris, et montre comment l’homme sanglé au milieu peut en actionner le mouvement», poursuit-il, décrivant «les nombreuses couches successives de dessins à la sanguine, au carbone et à l’encre».
Ce dessin, surveillé 24 heures sur 24, est prêté par la bibliothèque Ambrosiana de Milan et daterait de 1490.
«Il revient au bercail, car il était déjà là, au Clos-Lucé en 1519. À l’époque, Léonard de Vinci l’avait transporté à dos de chevaux», a ajouté Pascal Brioist.
À la suite de l’exposition, qui se tiendra jusqu’au 10 septembre, ce dessin retournera «à l’ombre pour une dizaine d’années», à des fins de conservation.
Baptisée S’inspirer du vivant: de Léonard de Vinci à nos jours, l’exposition montre aussi des créations contemporaines, comme celles de l’architecte et océanographe français Jacques Rougerie, inspirées de la raie manta ou de l’hippocampe, ou du scénographe François Delarozière, directeur artistique de la compagnie La Machine et créateur des machines monumentales de l’île de Nantes.
«Le biomimétisme nous invite à porter un regard nouveau sur la nature. On revient à la nature pour imaginer un avenir meilleur et innover», a souligné François Saint Bris, président du Clos Lucé.
Avec AFP
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