
Le comédien français d’origine libanaise, Polo Anid, revient à Beyrouth pour présenter la comédie Libérée divorcée, aux côtés de Garance Giachino, sur les planches du théâtre Le Monnot du 4 au 8 juin 2025. Cette pièce, écrite par Sophie Depooter et Sacha Judaszko, aborde avec humour les étapes d’un divorce. Polo Anid confie à Ici Beyrouth son émotion de retrouver le public libanais.
Comédien français d’origine libanaise, avec à son actif une série de pièces et de films, Polo Anid revient au Liban après avoir joué, sur les planches du théâtre Le Monnot, Jamais le deuxième soir en 2019 et Les femmes pardonnent mais n’oublient jamais en 2024. Grand amoureux du Liban, il transmet son énergie au public libanais qui lui rend la pareille sans démordre. De financier à homme de théâtre, après une formation sur le tard au Cours Simon, Polo Anid s’adonne à ce qui le fait vibrer. La scène, la scène, la scène. Il est sacré Meilleur comédien au Festival Les Clayes du cinéma en 2018 pour son rôle dans Expérience de Kevin Bodin.
Polo Anid affirme attendre «impatiemment de retrouver le public libanais et de jouer la première». Elle aura lieu ce mercredi 4 juin au théâtre Le Monnot sous la direction de Josyane Boulos «qui nous accueille, comme d’habitude», dit-il.
Qu’est-ce qui vous motive de jouer cette pièce au Liban?
Nous avons envie de surprendre le public libanais avec une nouvelle proposition au théâtre, toujours dans le même registre de la comédie, mais avec du nouveau. Libérée divorcée est une pièce qui particulièrement m’amuse beaucoup et dans laquelle je prends plaisir à jouer. C’est évidemment un moment très particulier et assez unique de retrouver mes racines et mon pays. La dernière fois que j’étais là, c’était en septembre de l’année dernière. C’est dire à quel point c’était un moment particulier, violent et pourtant très fort en émotion, parce que le public était là. Nous étions remplis toute la semaine malgré tous les événements en train de se produire. Nous faisions salle comble toute la semaine malgré les circonstances.
Pouvez-vous nous en dire plus long sur Libérée divorcée?
La pièce est composée d’un enchaînement de petits sketchs, qui, mis bout à bout, forment une véritable histoire. Elle retrace les différentes étapes que l’on traverse lors d’une séparation: ces sujets que l’on évoque d’abord entre nous, puis devant un juge – la garde des enfants, le partage des biens, l’arrivée d’un nouveau partenaire, celui ou celle qui prend notre place dans le couple.
Le ton est à la fois rythmé, sincère et volontairement caricatural, tout en restant ancré dans des histoires bien réelles. Libérée divorcée évoque avec humour et dérision tous ces moments, toutes ces étapes inhérentes à une rupture et un divorce.
Nous espérons qu’elle saura toucher le public. Nous mettons tout en œuvre pour que chacun passe un moment agréable.
Comment envisagez-vous votre accueil à Beyrouth actuellement?
J’attends tellement impatiemment de revenir au Liban que je promets de donner toute l’énergie du monde pour qu’on puisse s’éclater tous ensemble. Ce qui m’anime le plus, c’est de retrouver cette chaleur, cette joie de vivre. C’est aussi cette proximité qu’on a liée à travers des années avec le public. J’ai hâte de lui faire découvrir cette pièce. C’est un projet qui me tient particulièrement à cœur.
Je serai accompagné de Garance Giachino, la comédienne qui partage la scène avec moi. Elle a toujours rêvé de découvrir le Liban – son vœu est aujourd’hui exaucé. Merci, une fois encore, pour l’accueil chaleureux que l’on reçoit à chaque fois que l’on a la chance de jouer à Beyrouth.
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