Ligue Conférence: Chelsea complète sa collection européenne face au Betis
Les joueurs et les membres de l'équipe de Chelsea célèbrent avec le trophée lors de la cérémonie de remise des prix après avoir remporté la finale de la Ligue de conférence de l'UEFA entre le Real Betis et le Chelsea FC à Wroclaw, le 28 mai 2025. ©Wojtek RADWANSKI / AFP

Les Anglais de Chelsea ont remporté la Ligue Conférence, le seul trophée européen qui leur manquait, mercredi à Wroclaw face au Betis Séville (4-1), outsider au grand coeur renversé en seconde période et privé d'un premier titre continental.

Les Londoniens, menés à la mi-temps, ont tenu leur rang et complété leur collection de trophées après la Ligue des champions (2012 et 2021) et la Ligue Europa (2013 et 2019), un triplé qu'autre équipe n'a jamais réalisé.

C'est surtout le premier titre pour l'entraîneur Enzo Maresca et ses jeunes "Blues" aux dents longues, une équipe gonflée à coups de transferts mirobolants mais encore peu expérimentée au plus haut niveau.

Dans le camp d'en face, son ancien mentor Manuel Pellegrini n'est pas parvenu à écrire jusqu'au bout l'histoire du petit poucet triomphant, au bout d'un parcours européen semé d'embuches entre tours qualificatifs, barrages et élimination longtemps repoussée.

La dernière marche a été trop haute face à une équipe peuplée de talents individuels, du très remuant Cole Palmer jusqu'aux buteurs du soir, Enzo Fernandez (65e), Nicolas Jackson (71e), Jadon Sancho (83e) et Moises Caicedo (90e+4).

Chelsea a des moyens de super-riches et cela s'est vu mercredi, avec un onze de départ ronflant et des entrants de gros calibre, comme l'habituel capitaine Reece James et l'ailier Jadon Sancho, l'un des auteurs de la remontada.

Palmer, le déclic

Pour la première finale européenne de son histoire, le Betis Séville n'a pourtant pas paru intimidé et a démarré plus vite, plus fort, porté par une marée de supporters vert et blanc.

Le club anglais a eu la possession du ballon, de manière stérile, tandis que son adversaire espagnol a eu la discipline, l'ambition et les occasions en première période.

Le maître à jouer Isco, quintuple vainqueur de la Ligue des champions avec le Real Madrid, a montré qu'il était revenu à son meilleur niveau. Omniprésent, c'est lui qui a récupéré un ballon perdu par Malo Gusto et déstabilisé la défense de Chelsea sur l'ouverture du score, avec une merveille de passe cachée pour Eze Abde (9e, 0-1).

L'ailier marocain de 23 ans a bonifié l'offrande, d'un contrôle du droit et d'une frappe croisée du gauche. Il avait déjà été décisif en demies contre la Fiorentina, en marquant le premier but à l'aller (2-1) et le dernier au retour, celui de la qualification en prolongation (2-2 a.p.).

Après la mi-temps, un tout autre match s'est joué: Chelsea a attaqué à tout-va et le Betis a défendu autant qu'il a pu, parfois à la limite, avant de craquer sous les coups de boutoir de Cole Palmer.

Le jeune meneur de Chelsea a fait des misères à ses adversaires avec des dribbles, des accélérations et des centres pour Enzo Fernandez (65e, 1-1) et Nicolas Jackson (71e, 2-1), buteurs de la tête et de la poitrine respectivement, en l'espace de sept minutes.

En fin de match, Sancho et Caicedo ont donné plus d'ampleur à la démonstration de Chelsea.

Le quatrième de la Premier League disputera la saison prochaine la Ligue des champions, un terrain de jeu plus proche de ses ambitions.

 

Avec AFP

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