
Le Premier ministre Nawaf Salam a déclaré lundi que le Liban ne tolérerait plus la présence d'armes échappant au contrôle de l'État, marquant ainsi une position ferme sur la souveraineté nationale et l'État de droit.
«Nous ne resterons pas silencieux face à l'existence d'armes échappant à l'autorité de l'État», a déclaré M. Salam lors d'une interview exclusive accordée à Sky News Arabia. Ses commentaires s'inscrivent dans un contexte d'inquiétude permanente concernant les groupes armés non étatiques opérant au Liban, notamment le Hezbollah et les factions présentes dans les camps de réfugiés palestiniens.
M. Salam a affirmé que «l'ère de l'exportation de la révolution iranienne est révolue» et s'est dit confiant dans le soutien populaire au programme centré sur l'État de son administration. «La majorité du peuple libanais est à nos côtés», a-t-il déclaré.
Le Premier ministre a également abordé la question de la détérioration de la réputation du Liban dans le monde arabe, notant que des années de dysfonctionnement politique et d'instabilité avaient érodé la confiance régionale et internationale.
«Nos frères arabes et nos amis internationaux ont perdu confiance dans le Liban. Nous travaillons jour et nuit pour regagner cette confiance», a-t-il déclaré. «Avec leur soutien, nous serons plus à même de réussir.»
Traçant une nouvelle voie pour le pays, M. Salam a souligné les intentions réformatrices de son gouvernement. «Nous plaçons le Liban sur une nouvelle voie. Je ne peux pas prédire où nous finirons, mais nous sommes définitivement sur une nouvelle voie», a-t-il souligné.
Abordant la question des armes dans les camps de réfugiés palestiniens, M. Salam a mis en garde contre le risque de violence interne. «Le danger que représentent les armes à l'intérieur des camps est qu'elles pourraient déclencher des luttes intestines entre Palestiniens», a-t-il déclaré. Il a souligné que «la force de la Palestine aujourd'hui ne réside pas dans les armes, mais dans la reconnaissance internationale et la diplomatie».
En ce qui concerne le trafic de drogue, une préoccupation croissante pour le Liban et ses voisins, M. Salam a lancé un avertissement sévère sur la trajectoire actuelle du pays. «Le Liban avait l'habitude d'exporter des livres et des connaissances. Aujourd'hui, il est connu pour exporter de la drogue», a-t-il déploré.
Il s'est engagé à renverser cette réputation, affirmant que «le Liban ne sera pas une voie de passage pour la contrebande de drogue vers quelque pays que ce soit».
TABBOUCH:
Ok hormis le bla bla… vous en êtes où ?? Hormis la méthode COUÉ pour vous auto convaincre , vous en êtes où?