
Les autorités syriennes ont annoncé lundi avoir démantelé une cellule du groupe jihadiste État islamique (EI), lourdement armée, qui se préparait à mener des attaques dans une région proche de Damas.
Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a indiqué que «plusieurs membres d'une cellule terroriste affiliée à l’organisation Daech (acronyme en arabe de l'EI, ndlr)» avaient été arrêtés dimanche dans la Ghouta occidentale, aux environs de la capitale.
Le chef de la sécurité intérieure de la région de Damas, le général de brigade Houssam al-Tahan a précisé qu'ils étaient «en possession d’armes légères, moyennes et lourdes», dont «des lance-missiles antichars (..) et des ceintures explosives qu’ils comptaient utiliser pour déstabiliser (..) la région».
Leur arrestation intervient une dizaine de jours après que les forces de sécurité ont dit avoir arrêté à Alep, deuxième ville du pays, plusieurs membres d'une cellule de l'EI. Un membre des forces de sécurité et trois jihadistes avaient été tués dans l'opération.
Depuis la chute du président Bachar el-Assad le 8 décembre, les attaques de l'EI ont diminué dans les zones contrôlées par les nouvelles autorités islamistes.
Mais si le groupe jihadiste a été défait en Syrie en 2019 par les forces kurdes avec le soutien d'une coalition internationale, il maintient des cellules qui continuent notamment d'attaquer les forces dirigées par les Kurdes dans le nord-est de la Syrie.
Le président américain Donald Trump, qui a rencontré le président intérimaire syrien Ahmad al-Chareh le 14 mai en Arabie saoudite, l'a appelé à «aider les États-Unis à empêcher une résurgence de l'EI».
Avec AFP
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