On parle souvent de «décentralisation administrative» au Liban, en référence à l’accord de Taëf de 1989. Mais qu’a-t-on réellement adopté?

Ce que le texte prévoit, c’est surtout une déconcentration: un transfert de certaines responsabilités à des représentants de l’État (comme les mohafezs ou les caïmacams), tout en maintenant leur nomination par le pouvoir central.

Pour parler de vraie décentralisation, il faudrait que les autorités locales aient une autonomie réelle – notamment financière – leur permettant de décider et d’agir sans dépendre de Beyrouth.

Un changement de logique, plus qu’un simple changement d’organigramme.

 

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