
Les États-Unis ont annoncé mercredi des sanctions contre sept entreprises impliquées dans la vente de pétrole iranien, renforçant ainsi la pression malgré la tenue de pourparlers sur le nucléaire iranien.
Les cibles visées sont cinq sociétés commerciales, dont quatre basées aux Émirats arabes unis et une en Turquie, qui vendaient des produits pétrochimiques d'origine iranienne à des pays tiers, ainsi que deux entreprises de transport maritime, selon un communiqué du département d'État.
«Tant que l'Iran tentera de générer des revenus pétroliers et pétrochimiques pour financer ses activités déstabilisatrices et soutenir ses activités terroristes et ses mandataires, les États-Unis prendront des mesures pour exiger des comptes de la part de l'Iran et de tous ses partenaires qui se soustraient aux sanctions», a déclaré le secrétaire d'État Marco Rubio, cité dans le communiqué.
Cette décision survient peu après que l'Iran a annoncé qu'un quatrième cycle de négociations avec l'administration du président Donald Trump se tiendrait samedi à Rome, toujours sous médiation omanaise.
L'Iran cherche à obtenir un allègement des sanctions occidentales dans le cadre d'un accord sur son programme nucléaire contesté.
L'émissaire de M. Trump, Steve Witkoff, conduit les négociations et se montre optimiste quant à la conclusion d'un accord.
Le président américain a appelé en mars le pays à négocier, mais menace de le bombarder en cas d'échec de la diplomatie.
Au cours de son premier mandat, M. Trump s'était retiré de l'accord sur le nucléaire iranien, négocié par l'ancien président Barack Obama et les alliés européens de Washington.
Il a imposé des nouvelles sanctions, tentant de limiter la possibilité donnée à l'Iran de vendre son pétrole aux autres pays, dont la Chine.
Avec AFP
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