Signalgate : Trump accepte une interview avec The Atlantic pour \
Donald Trump prononce un discours lors d'un déjeuner bilatéral avec le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Store dans la salle du Cabinet de la Maison Blanche, le 24 avril 2025 à Washington. ©Chip Somodevilla / Getty Images North America / Getty Images via AFP

Donald Trump a annoncé qu’il donnerait « par curiosité » jeudi une interview au rédacteur en chef de The Atlantic, quelques semaines après les révélations de ce dernier sur une faille de sécurité du gouvernement, dénoncées par le président américain comme une « chasse aux sorcières ».

Le locataire de la Maison Blanche a déclaré sur sa plateforme Truth Social qu’il réaliserait l’interview avec le journaliste Jeffrey Goldberg « afin de voir s’il est possible pour The Atlantic d’être honnête » et d’écrire « un article équitable sur Trump ».

« L’article qu’ils vont écrire — ont-ils dit à mes équipes — sera intitulé “Le président le plus important de ce siècle” », a ajouté Donald Trump, qui n’a pas précisé quand il serait publié.

Fin mars, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Mike Waltz, avait ajouté Jeffrey Goldberg par erreur dans un groupe de discussion Signal concernant des frappes imminentes sur les rebelles Houthis du Yémen et incluant de hauts responsables américains, dont le ministre de la Défense, le vice-président, ou encore les patrons du renseignement et de la CIA.

Face au scandale naissant, la Maison Blanche s’était employée à minimiser les révélations de The Atlantic et à attaquer la crédibilité de Jeffrey Goldberg.

Donald Trump avait ainsi affirmé que le journaliste était un « tordu » et avait assuré que « tout le monde se fiche » de ce que publie le magazine.

En annonçant jeudi cette interview, Donald Trump a aussi répété ses griefs envers Jeffrey Goldberg, l’accusant d’être à l’origine « de nombreuses histoires fictives » sur lui.

Le milliardaire républicain a ainsi cité une polémique datant de son premier mandat, qu’il dénonce depuis toujours comme « une intox » du magazine.

En 2018, Donald avait renoncé à se rendre comme prévu dans un cimetière en France pour des soldats américains de la Première Guerre mondiale, officiellement à cause de mauvaises conditions météo empêchant un déplacement en hélicoptère. Mais selon des propos rapportés à The Atlantic par des témoins, il craignait que la pluie ne dérange sa coiffure. Et aurait dit : « Pourquoi devrais-je aller dans ce cimetière ? Il est rempli de “losers”, de perdants ».

Pour le président républicain, avec la polémique récente sur la discussion Signal, Jeffrey Goldberg a eu « relativement plus de succès ».

AFP

Commentaires
  • Aucun commentaire