
Le Festival de Cannes a finalisé sa programmation. Deux nouveaux films rejoignent la compétition, dont Die, my love de Lynne Ramsay, avec Jennifer Lawrence et Robert Pattinson. La sélection officielle compte désormais 21 longs-métrages en lice pour la Palme d’or. Cette 78e édition s’ouvrira le 13 mai sur la Croisette, avec une performance exceptionnelle de Mylène Farmer, avant la remise de la Palme d’or prévue le 24 mai.
À une vingtaine de jours du coup d'envoi, le 78e Festival de Cannes a complété mercredi sa programmation, ajoutant en compétition un thriller avec Jennifer Lawrence et Robert Pattinson ou encore le premier film de l'actrice Kristen Stewart en section parallèle.
Deux nouveaux films rejoignent la course à la Palme d'or, qui compte désormais 21 longs-métrages, dont Die, my love, de Lynne Ramsay (We need to talk about Kevin, A beautiful Day), avec Jennifer Lawrence et Robert Pattinson.
La cinéaste américaine de 55 ans est la septième réalisatrice en lice pour la Palme d'or, permettant au festival, sans parvenir à la parité, d'égaler son record de 2023.
Les sélectionneurs ont également retenu Mother and Child, de l'Iranien Saeed Roustaee, 35 ans. En 2023, ce dernier avait été condamné dans son pays à six mois de prison pour avoir diffusé à Cannes son précédent film, Leïla et ses frères.
Dans la section Un certain regard, consacrée aux découvertes, le Festival montrera notamment le premier film de Kristen Stewart, 35 ans, comme réalisatrice, The chronology of water.
Le film de l'ex-star de Twilight, devenue une valeur sûre du cinéma d'auteur, suit une jeune fille qui «grandit dans un environnement ravagé par la violence et l’alcool» avant de trouver «refuge dans la littérature», selon ses producteurs.
Le Festival projettera aussi notamment, en séance de minuit, le deuxième film d'Ethan Coen réalisé sans son frère Joel, avec Margaret Qualley qui avait marqué les esprits en 2024 avec The Substance.
Cannes rendra également un hommage à l'un des doyens du cinéma français, l'acteur et réalisateur de comédie Pierre Richard, 90 ans, en projetant son dernier film, le premier qu'il réalise depuis près une trentaine d'années, L'homme qui a vu l'ours qui a vu l'homme, qui doit sortir en salles fin septembre.Le 78e Festival de Cannes doit s'ouvrir le 13 mai, pour une remise de la Palme d'or le 24 mai. Mylène Farmer fera «une prestation exceptionnelle» lors de la soirée d'ouverture, a fait savoir Brut, partenaire officiel du festival, ce qu'a confirmé à l'AFP l'entourage de la star française.
Parmi les stars attendues: l'actrice Scarlett Johansson devant et derrière la caméra, pour sa première réalisation, Denzel Washington sur les marches pour un film signé Spike Lee ou Robert de Niro pour un hommage et une Palme d'or d'honneur. Tom Cruise, lui, doit présenter l'ultime Mission: Impossible, hors compétition.
Le Festival doit encore annoncer la composition détaillée du jury, présidé par la vedette française Juliette Binoche.
Avec AFP
Vingt-et-un films sont en compétition pour la Palme d'or
- Un simple accident, de Jafar Panahi. Le mystère reste entier sur ce nouveau film du réalisateur iranien, qui n'a rien voulu laisser filtrer, a expliqué Thierry Frémaux, le délégué général du festival, début avril.
- The Phoenician Scheme, de l'Américain Wes Anderson. Une comédie d'espionnage portée par Benicio Del Toro, Tom Hanks, Bill Murray, Scarlett Johansson et Mia Threapleton, la fille de Kate Winslet.
- Jeunes Mères, de Jean-Pierre et Luc Dardenne. Les deux frères belges, qui ont déjà remporté deux Palmes d'or (Rosetta en 1999 et L'Enfant en 2005) retracent l'histoire de cinq femmes hébergées dans une maison maternelle qui les aide dans leur vie de jeunes mères.
- Alpha, de Julia Ducournau. Quatre ans après sa Palme d'Or pour Titane, la Française présente un nouveau film avec Golshifteh Farahani et Tahar Rahim, l'histoire d'une fillette confrontée à l'épidémie de sida dans les années 1980.
- Sentimental Value, du Norvégien Joachim Trier, avec son actrice Renate Reinsve (Julie (en 12 chapitres)) et Stellan Skarsgård jouant un réalisateur sur le retour qui tente de renouer tant bien que mal avec ses filles.
- Romería, de Carla Simón. La réalisatrice espagnole revient sur son enfance traumatisante avec ce voyage familial d'une jeune Catalane en Galice après avoir perdu ses parents du sida.
- Sound of falling, de l'Allemande Mascha Schilinski. Un drame qui réunit quatre femmes de quatre générations différentes au sein d'une même ferme.
- Les Aigles de la République, du Suédo-Égyptien Tarik Saleh. Sur le point de tout perdre, l'acteur le plus adulé d'Égypte accepte le rôle du président dans un biopic à sa gloire, à ses risques et périls.
- The Mastermind, de l'Américaine Kelly Reichardt. L'histoire d'un braquage d'œuvres d'art organisé sur fond de guerre du Vietnam et de mouvement naissant de libération des femmes.
- Dossier 137, du Français Dominik Moll. Léa Drucker y joue le rôle d'une enquêtrice à l'IGPN, la police des polices, après une manifestation tendue pendant laquelle un jeune homme a été blessé par un tir de LBD.
- L'Agent Secret, du Brésilien Kleber Mendonça Filho. Un thriller politique qui se déroule à la fin des années 1970, pendant les dernières années de la dictature militaire brésilienne.
- Fuori, de l'Italien Mario Martone. Un biopic sur la comédienne et écrivaine italienne Goliarda Sapienza, avec Valeria Golino.
- Deux procureurs, de l'Ukrainien Sergei Loznitsa. Un film qui se déroule dans l'URSS des années 1930, à l'époque des purges staliniennes.
- Nouvelle Vague, de l'Américain Richard Linklater. Un film sur le tournage de À bout de souffle de Jean-Luc Godard.
- Sirat, de l'Espagnol Oliver Laxe. Un « road movie de gens décalés, de gens hors de la société », a expliqué M. Frémaux.
- La petite dernière, de Hafsia Herzi. L'actrice et réalisatrice française adapte librement le roman éponyme de Fatima Daas, racontant l'histoire d'une jeune femme musulmane et homosexuelle.
- The History of Sound, du Sud-Africain Oliver Hermanus. Pendant la Première Guerre mondiale, deux jeunes hommes décident d'enregistrer les vies, les voix et la musique de leurs compatriotes américains. Avec Paul Mescal et Josh O'Connor.
- Renoir, de la Japonaise Chie Hayakawa. Un drame sur le passage à l'âge adulte, la résilience, le pouvoir de guérison de l'imagination et une famille traumatisée qui lutte pour se rapprocher.
- Eddington, de l'Américain Ari Aster. Le nouveau roi du film de genre (Midsommar) raconte la confrontation entre un shérif et un maire au Nouveau Mexique. Avec Joaquin Phoenix, Pedro Pascal, Emma Stone et Austin Butler.
- Die, my love de la Britannique Lynne Ramsay. Ce thriller sur une jeune mère tombant dans la dépression et les angoisses réunit un casting hollywoodien avec Jennifer Lawrence et Robert Pattinson.
- Mother and child, de l'Iranien Saeed Roustaee. Après Leïla et ses frères, le réalisateur revient avec un drame familial sur une infirmière veuve aux prises avec son fils rebelle. Avec Parinaz Izadyar (vue dans La Loi de Téhéran).
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