Trump assure être «sur la même ligne» que Netanyahou après un échange téléphonique
Le président américain Donald Trump serre la main du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou alors que ce dernier quitte la Maison Blanche à Washington, DC, le 7 avril 2025. ©Brendan SMIALOWSKI / AFP

Donald Trump a annoncé mardi sur son réseau Truth Social s'être entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou en assurant: «Nous sommes sur la même ligne sur tous les sujets.»

La conversation a porté sur «de nombreux sujets dont le commerce, l'Iran, etc.» a écrit le président américain, selon lequel «le coup de fil s'est très bien passé».

S'agissant du commerce, Benjamin Netanyahou avait promis lors d'une visite à la Maison Blanche le 7 avril d'«éliminer» l'excédent commercial de son pays vis-à-vis des États-Unis, dans l'espoir d'échapper aux surtaxes douanières dont Donald Trump menace les partenaires commerciaux de l'Amérique.

Pour ce qui concerne l'Iran, Washington et Téhéran, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979, ont repris depuis une dizaine de jours un dialogue autour du programme nucléaire iranien, avec des pourparlers d'abord à Oman puis à Rome, et devant se poursuivre cette semaine.

Donald Trump a assuré lundi, dans un court échange avec la presse, que les Américains avaient eu «de très bonnes réunions» avec les Iraniens.

Le même jour, Téhéran a accusé Israël, ennemi juré de l'Iran, de vouloir «saper» ces discussions avec Washington.

Le quotidien New York Times a affirmé jeudi que le président américain avait dissuadé Israël de frapper à court terme des sites nucléaires en Iran, afin de privilégier la diplomatie.

Benjamin Netanyahou a lui averti qu'Israël n'autoriserait jamais l'Iran à se doter de l'arme nucléaire, même si Washington poursuivait les négociations.

Les pays occidentaux et Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de la bombe atomique. Téhéran rejette ces allégations et défend un droit au nucléaire à des fins civiles.

En 2018, Donald Trump avait retiré avec fracas son pays d'un accord international sur le nucléaire conclu trois ans plus tôt entre l'Iran et les grandes puissances et rétabli des sanctions.

En représailles, Téhéran a progressivement pris ses distances avec le texte.

L'Iran est le seul État non doté d'armes nucléaires à enrichir de l'uranium à un niveau élevé (60%), proche des 90% nécessaires à la fabrication de l'arme atomique, tout en continuant à accumuler d'importants stocks de matière fissile, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique.

Avec AFP

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