Cannes2025: Les onze films au programme de la 64e Semaine de la critique annoncés
La réalisatrice française et membre du jury du 76e Festival de Cannes Julia Ducournau arrive sur scène lors de la cérémonie de clôture de la 76e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France, le 27 mai 2023. ©Valery Hache / AFP

la 64e Semaine de la critique  (14-22 mai)  du Festival de Cannes mettra à l'honneur la condition féminine, les identités queer et l'amitié. Une sélection audacieuse de 11 films a été annoncée lundi, portée majoritairement par des réalisatrices.  

Les onze films au programme de la 64e Semaine de la critique (14-22 mai), une des sections parallèles au Festival de Cannes, abordent des thèmes allant de la condition féminine et queer à l'amitié, selon la sélection annoncée lundi.

Cette édition offre « des films de nature, de genre et de registre différents », assure Ava Cahen, déléguée générale de la Semaine de la critique, à l'AFP. « On essaye de montrer toute la diversité, toute la pluralité et d'avoir un panorama mondial qui nous semble pertinent ».

Fondée en 1962, la Semaine de la critique programme des premiers ou des deuxièmes films. Son Grand Prix a récompensé en 2024 l'Argentin Federico Luis pour son premier film, Simon de la Montaña.

Parmi les sept longs métrages en compétition et les quatre en séance spéciale cette année, six ont été réalisés par des femmes, ce qui est à la fois une « volonté », une « victoire »  et une « fierté » pour Ava Cahen. Quatre sont français.

Y figurent un film d'animation (Planètes de la Japonaise Momoko Seto, qui « fait vibrer » à travers le voyage de pissenlits rescapés d'une explosion nucléaire, en clôture) et un documentaire autobiographique (Imago du Tchétchène Déni Oumar Pitsaev).

Le film d'ouverture, L'intérêt d'Adam, de la Belge Laura Wandel, plonge Léa Drucker et Anamaria Vartolomei dans l'unité pédiatrique d'un hôpital.

La maternité est aussi le thème Des preuves d'amour, premier long métrage de la Française Alice Douard, comédie dramatique sur le parcours d'un couple de femmes attendant son premier enfant, avec Ella Rumpf et Monia Chokri.

Autre film Queer, selon Ava Cahen, A Useful ghost, du Thaïlandais Ratchapoom Boonbunchachoke.

Kika, premier long métrage de fiction de la Belge Alexe Poukine, aborde la « précarité féminine ». Ciudad sin sueño, de l'Espagnol Guillermo Galoe, livre une « magnifique histoire d'amitié » dans le plus grand bidonville d'Europe.

Après sa défection l'an dernier, le cinéaste Rodrigo Sorogoyen a de nouveau été désigné président du jury cette année.

A 43 ans, il est l'une des figures du renouveau du 7e art espagnol. Il s'est fait remarquer par son cinéma noir, de Que Dios nos perdone à El Reino, qui lui a valu le Goya (équivalent espagnol des César) du meilleur réalisateur en 2019.

Un plus large public français l'a découvert avec As Bestas, thriller tourné en Galice (nord-ouest de l'Espagne) qui met en scène Denis Ménochet et Marina Foïs.

Le comédien britannique oscarisé Daniel Kaluuya (Get Out, Judas and the Black Messiah) fait partie du jury.

AFP

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