Lecture musicale et dessinée avec Charles Berberian à l’Institut français du Liban
Affiche officielle de l'événement ©Institut français du Liban

Dans son dernier roman graphique, Une éducation orientale, l’auteur de bande dessinée Charles Berberian relate son enfance au Liban où il a grandi jusqu’à l’âge de 10 ans. Un retour aux origines, intime et universel, mis en images avec chaleur et générosité. Une lecture particulière se tiendra le lundi 14 avril à 20h, à la salle Montaigne de l’Institut français du Liban. L’auteur répond aux questions d’Ici Beyrouth.

Lundi 14 avril à 20h, la salle Montaigne de l’Institut français du Liban accueillera une lecture singulière d’Une éducation orientale, de Charles Berberian, mêlant voix, musique et dessin en direct. Charles Berberian donnera à entendre et à voir son œuvre autrement, avec un accompagnement au chant et au ukulélé par Herminée Nurpetlian.

Né à Bagdad d'une mère d'origine grecque et d'un père arménien, puis élevé à Beyrouth jusqu'à l'âge de 10 ans, l’artiste pluridisciplinaire Charles Berberian revient sur ses pas et relate ses années d'apprentissage avec Une éducation orientale, un récit graphique empreint de tendresse et de réflexion.

Après des études aux Beaux-Arts et aux Arts Appliqués, il publie ses premières bandes dessinées en 1983 dans le mensuel Fluide Glacial, en collaboration avec Philippe Dupuy. Ensemble, ils remportent le Grand Prix du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême en 2008. Illustrateur prolifique, il donne libre cours à son imagination et collabore avec Beaux-Arts Magazine et Philosophie Magazine. Il crée par ailleurs des affiches de films.

Musicien également, il a récemment sorti un album de chansons intitulé Tout pour le mieux chez Zamora. Charles Berberian a également réalisé des clips animés ainsi que des pochettes de disques pour différents artistes.

Parmi ses dernières publications figurent Une Éducation Orientale aux éditions Casterman et Comment naissent les arbres aux éditions La Martinière. L’auteur répond aux questions d’Ici Beyrouth.

Comment est née l’idée de ce retour en enfance et avec quel public partagez-vous votre œuvre?

Je crois que c'était le bon moment. En tout cas, voilà comment je l'ai senti. Mes nombreux séjours à Beyrouth et une redécouverte de la ville à travers une correspondance dessinée avec Michèle Standjofski m’ont offert une porte d’entrée vers ce récit.

Pourquoi allier, musique, écrit et dessin?

Ce sont trois disciplines que je pratique quasi quotidiennement. Mais surtout aussi, j'ai longtemps dessiné en écoutant de la musique. Cela me paraissait naturel de reproduire cette pratique à l'occasion de cette lecture. Herminée Nurpetlian m'avait envoyé des chansons à l'occasion d'une autre lecture musicale et dessinée à laquelle nous devions participer pour accompagner Ralph Doumit pour son livre Pauline et Marco. Je lui ai proposé de se joindre à cette lecture.

Qu’est-ce que l’«éducation orientale» pour vous?

Une éducation qui ressemble à un mezzé: plusieurs langues (l'arabe, l'anglais et le français), plusieurs cultures (le cinéma égyptien et américain, la bande dessinée francophone, la littérature francophone, les comics nord-américains), plusieurs pays (l'Irak, le Liban et la France), les règles catholiques, la contre-culture et la guerre.

 

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