
De nouveaux pourparlers entre Russes et Américains au sujet de leurs missions diplomatiques ont commencé jeudi à Istanbul, ont annoncé les agences de presse russes, en plein rapprochement entre Moscou et Washington, qui n'évoqueront pas l'Ukraine lors de cette réunion.
Les délégations sont arrivées au consulat général russe avant le début de ces discussions à huis clos, a constaté un journaliste de l'AFP présent devant le bâtiment.
La partie russe est menée par le nouvel ambassadeur de Moscou aux États-Unis, Alexandre Dartchiev, tandis que la partie américaine est représentée par la sous-secrétaire d'État adjointe, Sonata Coulter.
Ces pourparlers russo-américains doivent porter «uniquement sur les opérations de nos ambassades, et non sur la normalisation des relations bilatérales en général», avait précisé mardi la porte-parole du département d'État américain, Tammy Bruce.
L'Ukraine ne sera pas non plus abordée lors de cette réunion, selon Washington.
«Les discussions seront approfondies et dureront plusieurs heures, mais il est peu probable qu'elles soient aussi longues que la réunion précédente, qui s'était tenue (...) le 27 février», a indiqué jeudi une source russe à l'agence Ria Novosti.
Américains et Russes s'étaient en effet déjà retrouvés à Istanbul il y a un mois et demi au sujet du travail de leurs missions diplomatiques, après de multiples expulsions respectives de représentants des États-Unis et de la Russie, pendant de nombreuses années de tensions bilatérales.
Cette rencontre en Turquie faisait suite à des pourparlers russo-américains le 18 février à Ryad, les premiers depuis février 2022, et qui s'étaient tenus quelques jours après un appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump, brisant ainsi la politique d'isolement visant Moscou menée par Washington depuis trois ans.
La dynamique spectaculaire de discussions entre Russes et Américains, dans les premières semaines, semble toutefois avoir ralenti et la perspective d'obtenir un accord rapide sur le règlement de la guerre en Ukraine --comme souhaité par Donald Trump-- semble s'être estompée.
Avec AFP
Commentaires