Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré mercredi que les États-Unis examineraient les demandes de la Russie en vue du cessez-le-feu avec l'Ukraine en mer Noire, tout en avertissant qu'un accord de paix prendrait du temps.

"Ce ne sera pas simple. Cela prendra du temps, mais au moins, nous sommes sur cette voie et nous parlons de ces choses", a déclaré M. Rubio lors d'une conférence de presse à Kingston, en Jamaïque.

Les États-Unis avaient annoncé la veille que la Russie et l'Ukraine étaient d'accord sur le principe d'une cessation des hostilités en mer Noire et d'un moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques, à l'issue de discussions séparées menées en Arabie saoudite.

"Évidemment, après les réunions, dans le cadre de leur communiqué, les Russes détaillent un certain nombre de conditions qu'ils veulent voir remplies pour y parvenir", a indiqué M. Rubio.

"Nous allons donc les évaluer. Certaines de ces conditions incluent des sanctions qui ne sont pas les nôtres. "Elles appartiennent à l'Union européenne", a-t-il dit.

"Je pense que c'est une bonne chose que les Ukrainiens et les Russes parlent de cessez-le-feu, qu'il s'agisse d'énergie ou de la mer Noire. Mais il est évident qu'il s'agit d'un travail difficile", a encore relevé le chef de la diplomatie américaine, ajoutant "il y a beaucoup de choses à régler".

Le président français Emmanuel Macron a affirmé mercredi qu'il était "beaucoup trop tôt" pour évoquer une levée des sanctions imposées à Moscou après l'invasion de l'Ukraine.

AFP