À Kaboul, en Afghanistan, après chaque douche, Fatima récupère soigneusement les cheveux tombés dans le bouchon de la baignoire et les garde précieusement. Lorsqu'elle atteint une centaine de grammes, elle les vend discrètement, comme de nombreuses Afghanes, pour s’assurer un modeste complément de revenu, malgré l'interdiction imposée par les autorités talibanes.


Avant le retour au pouvoir des talibans en 2021, “on vendait facilement nos cheveux”, se rappelle Fatima, une employée kaboulie de 28 ans, qui préfère taire son patronyme par souci de sécurité.

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