Iran: le guide suprême dit que les menaces américaines ne mèneront \
Une photo fournie par le bureau du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, le 21 mars 2025, le montre s'adressant à la foule lors de son discours annuel de Norouz, à Téhéran. ©KHAMENEI.IR / AFP

Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a affirmé vendredi que les menaces américaines contre son pays ne mèneraient "nulle part", à l'heure où l'Iran réfléchit à sa réponse à une lettre du président Donald Trump appelant à des négociations sur le nucléaire.

"Les Américains doivent savoir que les menaces ne les mèneront nulle part face à l'Iran. Eux et d'autres doivent savoir qu'ils recevront une gifle sévère s'ils portent atteinte à la nation iranienne", a-t-il déclaré dans un discours retransmis en direct à la télévision.

Le 7 mars, Donald Trump a déclaré avoir écrit à l'Iran pour proposer des négociations visant selon lui à prévenir le développement par Téhéran d'armes nucléaires, brandissant la menace d'une intervention militaire.

"Je leur ai écrit une lettre en disant que j'espère que vous allez négocier parce que si on doit attaquer militairement, ce sera une chose terrible pour eux", a affirmé le président américain.

En 2018, lors de son premier mandat, Donald Trump s'est retiré unilatéralement d'un accord international sur le programme nucléaire iranien, et a rétabli des sanctions contre l'Iran. L'accord prévoyait la levée de certaines sanctions en échange d'un encadrement des activités nucléaires iraniennes.

Jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a affirmé que la lettre de M. Trump constituait davantage une "menace" qu'une opportunité, ajoutant que Téhéran y répondrait "dans les prochains jours".

Donald Trump se dit près à un dialogue avec l'Iran, ennemi juré des États-Unis, mais a renforcé en parallèle sa politique dite de "pression maximale" à l'encontre de l'Iran.

Les pays occidentaux, États-Unis en tête, accusent depuis des décennies l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire.

L'Iran rejette ces allégations et affirme que ses activités dans le nucléaire n'existent qu'à des fins civiles, notamment pour l'énergie.

Avec AFP

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