Les Bourses mondiales dans le vert, vent d'optimisme en Europe
Les bourses mondiales redémarrent sur les chapeaux de roues ! ©Ici Beyrouth

Les Bourses mondiales se reprennent mercredi, poussées par les perspectives d'un cessez-le-feu en Ukraine et le vent d'optimisme en Europe, même si les marchés restent attentifs à la politique commerciale de Donald Trump.

En Europe, Paris a terminé en hausse de 0,59%, Francfort de 1,56%, Londres de 0,53% et Milan de 1,61%.

Les investisseurs y voient plus clair "sur le plan de réarmement européen et le plan de relance économique allemand", ce qui a "amélioré l'ensemble des perspectives économiques européennes", explique à l'AFP Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique pour Lombard Odier IM.

L'Allemagne prépare une relance économique massive à coups de centaines de milliards d'euros d'investissements financés par l'endettement, dans le cadre d'un plan débattu à partir de jeudi par les députés.

Et l'Union européenne, confrontée à la fois à la menace russe et au désengagement américain, veut se réarmer avec un plan dont l'objectif affiché est de mobiliser jusqu'à 800 milliards d'euros.

"Il nous faut une augmentation très rapide des capacités de défense européennes. Et il nous la faut maintenant!", a lancé mardi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Le Vieux continent a également profité des espoirs de cessez-le-feu en Ukraine. Le président Volodymyr Zelensky a pressé la Russie mercredi de répondre à la proposition de cessez-le-feu de 30 jours formulée la veille à l'issue de discussions en Arabie Saoudite avec les Américains, après plus de trois ans de guerre.

La Russie a affirmé de son côté qu'elle attendait d'être officiellement informée par Washington de cette proposition de trêve.

Aux Etats-Unis, les principaux indices boursiers évoluent majoritairement dans le vert, les investisseurs accueillant avec optimisme un indice d'inflation meilleur qu'attendu, tout en continuant de surveiller les évolutions côté politique commerciale.

Vers 16H45 GMT, le Dow Jones grappillait 0,06%, quand l'indice Nasdaq avançait de 1,70% et l'indice élargi S&P 500 de 0,85%.

L'inflation aux Etats-Unis a ralenti un peu plus que prévu en février, s'inscrivant à +2,8% sur un an, selon l'indice CPI publié mercredi qui marque une détente après quatre mois consécutifs d'accélération.

Ce rapport "plus faible que prévu" a aussi entraîné "une chute immédiate du dollar", pour finalement que le billet vert se stabilise, commente Fawad Razaqzada, analyste pour City Index.

Vers 16H45 GMT, le billet vert prenait 0,04% par rapport à la monnaie unique, à 1,0914 dollar pour un euro.

Les investisseurs continuent par ailleurs de surveiller les discussions autour des droits de douane de l'administration Trump. L'Union européenne (UE), la Chine et le Canada ont annoncé mercredi des représailles pour répondre aux droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium voulus par Donald Trump et qui sont devenus effectifs à minuit.

Le Canada a également annoncé de nouveaux droits de douane, en représailles, sur certains produits américains.

Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à dix ans se tendait à 4,31% vers 16H45 GMT, contre 4,28% mardi en clôture. Le taux de l'emprunt allemand à dix ans s'établissait à 2,88%, après avoir atteint un plus haut depuis octobre 2023. Le taux des OAT françaises à 10 ans atteignait 3,56%, peu après avoir retrouvé ses sommets de 2011.

Puma pèse sur le secteur

A Francfort, Puma a terminé en baisse de 19,92% après avoir publié des résultats annuels jugés décevants.

"Les perspectives moroses de Puma, évoquant des tensions géopolitiques et des défis économiques pour 2025, pèsent sur le secteur du commerce de détail sportif", commente Patrick Munnelly, analyste chez Tickmill Group.

Adidas, grand rival de Puma, a terminé en petite baisse de 0,49% à Francfort. A Londres, les actions de JD Sports ont terminé en baisse de plus de 3%.

Le pétrole solide

Les cours du pétrole sont en hausse, poussés par une prévision de surproduction mondiale en 2025 revue en baisse par l'Agence américaine sur l'énergie (EIA) et une progression un peu moins importante que prévu des stocks commerciaux américains la semaine dernière.

Vers 16H45 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord gagnait 1,92%, à 70,90 dollars, et son équivalent américain, le WTI, prenait 2,17%, à 67,69 dollars.

Le bitcoin cédait 1,82% à 82.083 dollars.

Avec AFP

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