L’Économie et les organismes économiques: vers un partenariat solide pour relancer l’économie libanaise
Une rencontre pour discuter des exigences nécessaires pour revitaliser l’économie nationale ©Al Markaziya

Les organismes économiques, menés par l'ancien ministre Mohammad Choucair, se sont entretenus avec le ministre de l’Économie, Amer Bsat. L'objectif de cette rencontre était de discuter des exigences nécessaires pour revitaliser l’économie nationale, créer un environnement favorable aux affaires et à l’investissement, et renforcer la position des entreprises privées.

M. Choucair a exprimé sa volonté de collaborer de manière constructive avec le ministre Bsat, soulignant qu'ils seraient en mesure de réaliser une collaboration fructueuse entre le secteur privé et l’État, dans l’intérêt de l’économie nationale, des entreprises privées et des citoyens libanais.

Il a également évoqué les priorités des organismes économiques, notamment en ce qui concerne l'identité économique et culturelle du Liban. Il a souligné que, “pendant de nombreuses années, les conditions au Liban avaient non seulement été défavorables, mais aussi décourageantes pour les affaires et les investissements”. Toutefois, il a insisté sur le fait que “la résilience du secteur privé libanais et les investissements réalisés au cours des dernières années témoignent de l'engagement des hommes d’affaires libanais envers leur pays”.

Il a exprimé son optimisme quant à la possibilité de changer ces conditions pour attirer les investissements. M. Choucair a aussi a appelé à des réformes fiscales, notamment une réduction des impôts et des taxes, afin de stimuler l’investissement, et à une lutte contre l'économie informelle, considérée comme un obstacle majeur pour l’économie formelle. Il a également insisté sur la nécessité de faciliter l'accès au financement pour les entreprises privées pour les aider à se redresser.

De son côté, M. Bsat a salué le rôle majeur du secteur privé dans la résilience et la relance de l’économie libanaise. Il a affirmé que le gouvernement s'engageait à prendre toutes les mesures nécessaires pour remettre l'économie sur la voie de la reprise, soulignant que, malgré la taille de l'économie libanaise actuellement bien inférieure à son potentiel, une croissance rapide était tout à fait réalisable grâce aux capacités existantes.

Le ministre a précisé que le rôle du ministère de l’Économie était de soutenir le secteur privé, “en particulier celui qui produit, emploie et exporte”. Il a souligné l'importance de rétablir la confiance entre le secteur privé et l’État et de passer d'une relation conflictuelle à une relation de partenariat.

Il a également abordé deux catégories de dossiers sur lesquels le gouvernement travaillera. La première “concerne des réformes ambitieuses nécessitant un effort de longue haleine, tandis que la seconde porte sur des dossiers plus rapides, bien étudiés et prêts à être mis en œuvre, ce qui permettra d’obtenir des résultats tangibles dans un délai relativement court”.

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