Vance se défend d'avoir critiqué les armées française et britannique
Le vice-président américain JD Vance s'exprime lors du 20e petit-déjeuner annuel de prière catholique à Washington, DC, le 28 février 2025. © Ting Shen / AFP

Le vice-président américain JD Vance s'est défendu mardi sur X d'avoir attaqué la compétence des armées française et britannique, dans une interview, la veille, sur Fox News, alors que Londres et Paris proposent de déployer une force de maintien de la paix en Ukraine.

"C'est totalement malhonnête. Je ne mentionne même pas dans cet extrait le Royaume-Uni ou la France qui ont combattu bravement aux côtés des États-Unis ces 20 dernières années et au-delà", a écrit le républicain, devenu le plus agressif fantassin de Donald Trump en matière de diplomatie.

Il commente un extrait de l'interview accordée lundi à l'une des vedettes de la chaîne préférée des conservateurs, Sean Hannity.

Dans ce passage, JD Vance assène que pour l'Ukraine, conclure un accord économique avec les États-Unis serait "une meilleure garantie de sécurité que 20.000 soldats d'un pays quelconque qui n'a pas mené de guerre depuis 30 ou 40 ans".

La France et le Royaume-Uni ont proposé publiquement de déployer des forces de maintien de la paix en Ukraine après l'arrêt des hostilités, pour dissuader la Russie d'envahir à nouveau le pays.

Dans un autre message sur X, JD Vance précise: "Soyons clairs: beaucoup de pays qui ont offert leur aide (de manière publique ou privée) n'ont ni l'expérience ni l'équipement militaire pour faire quoi que ce soit de significatif."

Le vice-président avait été, vendredi dernier, le premier à s'en prendre à Volodymyr Zelensky pendant une entrevue avec Donald Trump dans le Bureau ovale qui a tourné à l'empoignade.

La visite devait voir les États-Unis et l'Ukraine signer un accord d'investissement dans les minerais ukrainiens, ce qui n'a donc pas eu lieu.

Le président américain n'a cessé depuis de menacer le président ukrainien, qu'il accuse de vouloir prolonger indéfiniment la guerre, déclenchée par l'invasion russe en février 2022.

Donald Trump, qui a entrepris de négocier directement avec le président russe Vladimir Poutine, refuse jusqu'ici d'impliquer les États-Unis, d'une manière ou d'une autre, dans cette opération de maintien de la paix suggérée par la France et le Royaume-Uni.

Avec AFP

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