![Sécurité et soutien au gouvernement: les anciens Premiers ministres rencontrent Aoun à Baabda](/images/bibli/1920/1280/2/3-former-pm.-najib-mikati.jpg)
Les anciens Premiers ministres Najib Mikati, Tammam Salam et Fouad Siniora se sont rendus mercredi à Baabda, au lendemain de la formation d'un nouveau gouvernement dirigé par leur successeur, Nawaf Salam.
Exprimant son soutien total au nouveau cabinet, M. Mikati a annoncé que lors de sa réunion avec le président de la République, Joseph Aoun, la situation sécuritaire à la frontière a été abordée et l'accent a été mis sur le retrait israélien des territoires occupés avant le 18 février prochain. Cette date avait été fixée à la suite de la prolongation du délai prévu pour le retrait des forces israéliennes du Liban-Sud.
De son côté, M. Siniora s'est dit optimiste quant à l'avenir du pays, se félicitant du succès de Nawaf Salam dans la formation du gouvernement. “Un retour à la vie politique est désormais possible après des violations majeures de la Constitution et de l'accord de Taëf”, a-t-il souligné. Concernant la situation économique, l'ancien Premier ministre a déclaré: “Il n'y a pas d'État en faillite, mais une administration en faillite. Les possibilités de résoudre les multiples crises qui frappent le pays sont nombreuses.” “Nous traversons une période difficile et devons gérer au mieux les attentes des Libanais et établir nos priorités”, a-t-il insisté, tout en soulignant la nécessité d'un retrait complet de l'armée israélienne des territoires occupés au Liban-Sud.
Le président Aoun sollicite l'aide de l'Union européenne
Le président de la République, Joseph Aoun, a sollicité l'aide des pays de l'Union européenne pour qu'ils fassent pression en faveur d'un retrait total des Israéliens des territoires occupés à la frontière libanaise, et ce, avant le délai fixé à cet effet, soit le 18 février prochain.
Lors d'un entretien qui s'est déroulé mercredi matin, au palais de Baabda, avec le ministre portugais des Affaires étrangères, Paulo Rangel, le général Aoun a déclaré que le Liban “soutient l'initiative de paix arabe et rejette toute démarche visant à provoquer un déplacement forcé des Palestiniens ou à violer leurs droits inhérents, consacrés par les résolutions onusiennes”.
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