Le président de la République, Joseph Aoun, a souligné l’urgence de trouver une solution à la crise des réfugiés syriens. Il a affirmé à cet égard que le pays n’est plus en mesure de supporter les charges économiques et sociales liées à l'accueil des déplacés syriens.
“L'objectif principal devrait être le retour de ces réfugiés dans leur pays, et non la poursuite de leur séjour au Liban”, a avancé le président Aoun, lors d'une rencontre tenue jeudi avec le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi.
M. Aoun a insisté que le Liban souhaite le retour des réfugiés “dès que possible”, rappelant que “les circonstances qui ont conduit à leur déplacement n'existent plus”. Il a ainsi appelé le HCR à organiser des convois de retour, soulignant que d'autres pays ont déjà commencé à rapatrier des déplacés syriens.
“Nous sommes prêts à coopérer avec vous sur tous les plans”, a-t-il déclaré à M. Grandi, réitérant l'importance de résoudre les problèmes d'infiltration à la frontière entre le Liban et la Syrie.
Pour sa part, M. Grandi a indiqué qu'environ 200.000 Syriens déplacés étaient déjà rentrés dans leur pays à partir du Liban, de la Jordanie et d'autres pays d'accueil depuis le changement de régime en Syrie, le 8 décembre 2024. Il a également révélé qu'une récente enquête du HCR montre une augmentation significative du nombre de personnes déplacées souhaitant retourner en Syrie, passant de 1% à 30%.
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