Plus d'armes palestiniennes en dehors des camps
Le Comité de dialogue libano-palestinien réuni au Sérail ©Ici Beyrouth

Le dossier des armes palestiniennes hors des camps a été clôturé, a annoncé le Comité de dialogue libano-palestinien, à l’issue d’une réunion élargie qui s’est tenue mardi, au Grand Sérail, en présence de représentants des différentes factions palestiniennes.

Le but de la réunion est d’officialiser la fin de la prolifération des armes palestiniennes en dehors des camps, en conformité avec le discours d’investiture du président Joseph Aoun, qui s’est engagé à étendre l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national.

Le nouveau chef de l’État avait alors notamment insisté sur la souveraineté du pays.  

Le président du comité, Bassel el-Hassan, a expliqué que la réunion a été motivée par les récents développements au Liban, notamment le cessez-le-feu, le débat autour de la présence palestinienne, ainsi que l’impact des développements politiques internes sur le dossier palestinien au Liban, dans toutes ses dimensions”.

Après la mise en vigueur de l’accord de cessez-le-feu, le 27 novembre dernier, l’armée libanaise avait entrepris de démanteler les structures militaires des factions palestiniennes, disséminées au Liban-Sud et dans la Békaa.

Celles-ci, rappelle-t-on, avaient soutenu le Hezbollah lorsqu’il avait ouvert le front sud avec Israël, le 8 novembre dernier, en signe de soutien avec le Hamas. Elles avaient à maintes reprises bombardé des positions israéliennes à partir du Liban, en violation de la souveraineté libanaise.

Par ailleurs, Bassel al-Hassan a annoncé qu’un projet de loi relatif aux droits des réfugiés palestiniens était en cours d’examen, tout en réaffirmant leur droit au retour.

Dans leur communiqué, les participants ont insisté sur la nécessité, pour les réfugiés palestiniens, de “contribuer au maintien de ’importance de la sécurité, de la stabilité et de la paix au Liban” estimant que “la sécurité des Libanais est indissociable de celle des Palestiniens”.

Ils ont réaffirmé que “ces derniers, au Liban, sont des invités et n’ont pas à se mêler des affaires libanaises” et rejeté, dans le même ordre d’idées, le fait que les camps représentent des îlots de sécurité.

 

 

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