Le juge Nawaf Salam, président de la Cour internationale de Justice (CIJ), a été officiellement désigné pour former un nouveau gouvernement, le premier du mandat Joseph Aoun.
Soutenu par 84 parlementaires contre 9 pour le Premier ministre sortant, Najib Mikati, et 35 abstentions, dans le cadre des consultations parlementaires contraignantes pour la nomination d’un nouveau Premier ministre, le juge qui siège à La Haye (Pays-Bas) est attendu demain mardi au palais présidentiel pour un entretien avec le président de la République, Joseph Aoun et le président de la Chambre Nabih Berry, pour être officiellement notifié de sa nomination.
Le président de la CIJ aura ainsi bénéficié de la plus grande partie des députés indépendants et de l’opposition après le retrait du député Fouad Makhzoumi, membre du bloc du Renouveau (Tajaddod) de la course au poste de chef de l’Exécutif. Parmi les surprises de la journée, le soutien (opportuniste?) des députés du Courant patriotique libre mené par Gebran Bassil.
Nawaf Salam a été notamment soutenu par le bloc du Parti socialiste progressiste du leader druze Walid Joumblatt, des Forces libanaises, des Kataëb, ainsi que celui des anciens aounistes (Alain Aoun, Simon Abi Ramia, Ibrahim Kanaan).
Les députés qui ont nommé Najib Mikati sont Bilal Hocheimi, Jean Talouzian, Michel el-Murr, Abdel Rahmane Bizri, Jihad Samad, Ghassan Skaff, Haïdar Nasser et Abdelkarim Kabbara.
Les blocs parlementaires du Hezbollah et du mouvement Amal, le vice-président du Parlement, Elias Bou Saab, ainsi que les députés Tony Frangié, Farid el-Khazen et William Tawk se sont abstenus de nommer un Premier ministre.
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