Dans une lettre adressée lundi au nouveau président de la République, Joseph Aoun, à la suite de son élection jeudi dernier, le Comité de coordination libano-américain (LACC), s’est félicité de ce nouveau chapitre qui s’ouvre pour le Liban. Il a, par ailleurs, réaffirmé son “engagement envers les principes énoncés dans [son] discours inaugural historique”, prononcé à l’issue de son accession à la tête de l’État.
“Votre élection en tant que président de la République libanaise intervient après un vide présidentiel forcé, imposé par l’alliance mafieuse-milicienne et ses soutiens de l’axe de la résistance – un vide qui a duré deux ans et trois mois”, peut-on lire dans le texte. “Pendant cette période, la Constitution a été violée, la souveraineté a été bafouée, la corruption s’est propagée, le pouvoir de décision de l’État en matière de paix et de guerre a été confisqué, la justice a été sacrifiée et le désespoir s’est emparé du peuple libanais au point de menacer l’identité culturelle du Liban”, poursuit le communiqué.
Se disant fier du message qui a été adressé aux expatriés, le comité s’est montré “engagé à continuer de soutenir les étapes souveraines, réformatrices et salvatrices intégrées dans [le] discours”. Des actions qui consistent principalement, selon le texte, en “la préservation du pacte national, la mise en œuvre de toutes les réformes prévues par l’accord de Taëf, la réaffirmation du droit exclusif de l’État à détenir les armes, la lutte contre la corruption, l’adoption de la neutralité positive à travers une diplomatie efficace, le respect de la justice par l’imputabilité en tant que principe fondamental de la construction de l’État et la mise en œuvre intégrale des résolutions internationales, sans exception ni application sélective”.
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