La France bombarde des cibles de l'État islamique en Syrie
Le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, quitte le Palais présidentiel de l'Elysée après la réunion hebdomadaire du cabinet, le 13 novembre 2024 ©Ludovic MARIN / AFP

Des avions français ont bombardé des positions de l'État islamique en Syrie, a annoncé mardi le ministre de la Défense, Sébastien Lecornu, lors de sa première frappe de ce type sur le sol syrien depuis la chute de Bachar el-Assad.

“Nos forces armées restent engagées dans la lutte contre le terrorisme au Levant”, a écrit Lecornu sur X lors d'une visite de Nouvel An auprès des Casques bleus français au Liban.

“Dimanche, les moyens aériens français ont mené des frappes ciblées contre Daech sur le sol syrien”, a-t-il ajouté, utilisant le nom arabe de l'État islamique.

 

Le ministère de la Défense a précisé à l'AFP que les Rafale français et les drones Reaper américains “ont largué un total de sept bombes sur deux cibles militaires appartenant à Daech dans le centre de la Syrie”.

La France fait partie de la coalition internationale Inherent Resolve contre l'État islamique depuis 2014 pour l'Irak et 2015 pour la Syrie.

Les troupes françaises impliquées dans les opérations sont basées dans la région, y compris aux Émirats arabes unis (EAU).

Alors que la chute d'Assad, survenue à la suite d'une offensive surprise des rebelles syriens menée par un groupe radical sunnite, transforme rapidement le pays, les observateurs craignent que cela ne laisse de l'espace pour que Daech regagne en force.

Le groupe a survécu en Irak et en Syrie malgré la destruction de son califat, qui a duré de 2014 à 2019.

Washington a déclaré à la mi-décembre avoir doublé le nombre de ses troupes combattant les djihadistes en Syrie, à environ 2 000 hommes.

Son commandement central (Centcom), responsable du Moyen-Orient, a indiqué vouloir s'assurer que Daech “ne cherche pas à profiter de la situation actuelle pour se reconstituer dans le centre de la Syrie”.

Environ 2 500 soldats américains sont également déployés en Irak, selon Washington.

Avec AFP

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