L'Iran affirme son soutien à la \
Cette photo publiée par le bureau du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, le 22 décembre 2024, le montre saluant des visiteurs alors qu'il prononce un discours à Téhéran. ©KHAMENEI.IR/AFP

Le ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé lundi son soutien à la souveraineté de la Syrie après la chute de Bachar al-Assad au terme d'une offensive rebelle, tout en affirmant ne "pas (avoir) de contact direct" avec les nouveaux dirigeants syriens.

"Notre position de principe sur la Syrie est très claire : préserver la souveraineté et l'intégrité" du pays "et permettre au peuple syrien de décider de son avenir sans ingérence étrangère", a déclaré le porte-parole du ministère, Esmaïl Baghaï, tout en appelant la Syrie à ne pas "devenir un repaire pour le terrorisme".

Lors de la conférence de presse lundi, Esmaïl Baghaï a indiqué que l'Iran n'avait "pas de contact direct" avec les nouveaux dirigeants syriens, au lendemain d'une rencontre entre le chef de HTS, Ahmad al-Chareh, et le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, à Damas.

Depuis le renversement d'Assad, des diplomates de différents pays se sont rendus à Damas pour rencontrer les nouvelles autorités.

Le 8 décembre, une coalition de rebelles menée par le groupe islamiste radical Hay’at Tahrir al-Sham (HTS) et soutenue par Ankara est entrée à Damas et a annoncé le renversement du pouvoir, après une offensive fulgurante qui lui a permis de s'emparer d'une grande partie du pays en onze jours.

HTS, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, affirme avoir rompu avec le jihadisme, mais reste classé "terroriste" par plusieurs capitales occidentales.

Lâché par ses alliés iranien et russe, Bachar al-Assad, qui a dirigé d'une main de fer la Syrie pendant 24 ans, a fui à Moscou, marquant la fin de plus de 50 ans de règne sans partage du clan Assad.

La Russie et l'Iran, avec leurs milices alliées et notamment le puissant Hezbollah, étaient les principaux soutiens du pouvoir de Bachar al-Assad au cours de la guerre civile qui a commencé en 2011 et fait quelque 500 000 morts et des millions de déplacés.

Avec AFP

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