Syrie: rencontre \
Cette photo montre une voiture appartenant à la délégation américaine qui a rencontré le nouveau dirigeant en Syrie Ahmad al-Chareh, garée devant un hôtel à Damas le 20 décembre 2024. ©OMAR HAJ KADOUR/AFP

Une délégation américaine en visite à Damas a eu vendredi une rencontre "positive" avec le nouveau dirigeant en Syrie Ahmad al-Chareh, de son nom de guerre Abou Mohammad al-Jolani, a indiqué un responsable des autorités syriennes en place à l'AFP.

"La rencontre a eu lieu et elle était positive. Et les résultats seront positifs, si Dieu le veut", a ajouté ce responsable qui a requis l'anonymat. C'est le premier contact entre les États-Unis et les nouveaux dirigeants syriens, qui ont pris le pouvoir après la chute du président Bachar al-Assad le 8 décembre.

Une conférence de presse prévue dans la journée par la délégation américaine, qui comprend Barbara Leaf, la responsable du Moyen-Orient au sein du département d'État, a toutefois été annulée pour des "raisons de sécurité", a annoncé une porte-parole américaine à Damas.

L'ambassade américaine en Syrie a confirmé sur X que Mme Leaf avait rencontré vendredi des responsables de HTS, sans plus de précisions.

Les entretiens ont porté sur les "principes convenus par les États-Unis et leurs partenaires à Aqaba", lors d'une réunion en Jordanie, soit "le soutien à un processus politique inclusif dirigé par les Syriens, qui aboutit à un gouvernement représentatif respectant les droits de tous les Syriens".

Les "événements régionaux, l’intention de la Syrie d’adopter une politique de bon voisinage et l’importance des efforts communs dans la lutte contre le terrorisme", ont aussi été abordés, selon l'ambassade sur X.

Mme Leaf a aussi rencontré à Damas des membres de la société civile "pour entendre directement leur vision de l'avenir de leur pays et la manière dont les États-Unis peuvent les aider", selon l'ambassade.

Cette délégation, première mission diplomatique formelle dépêchée par les États-Unis à Damas depuis le début de la guerre civile, comprend notamment Roger Carstens, chargé de collecter des indices sur les Américains portés disparus en Syrie comme le journaliste Austin Tice, kidnappé en août 2012.

Dès le matin, des employés et des gardes se sont affairés devant le bâtiment de l'ambassade des États-Unis, préparant les voitures pour la délégation.

Avec AFP

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