La commission nationale des disparus et des disparitions forcées a affirmé avoir “pris l'initiative d'adresser une lettre au Premier ministre, l'appelant à la formation d'un comité gouvernemental d'urgence comprenant la présidence du Conseil des ministres, les ministères de l'Intérieur, des Affaires étrangères, de la Défense, des Affaires sociales, de la Santé ainsi que du Parquet”, afin d’assurer le suivi du dossier des disparus en Syrie, quitte à ce que la commission assure le rôle de coordinateur entre les différentes parties.
Dans une conférence de presse organisée vendredi dans ses locaux à Furn el-Chebbak, la commission nationale a déclaré avoir “formé une cellule de crise interne pour recevoir les appels téléphoniques et les messages sur les réseaux sociaux, en vue de recueillir les données initiales et de les vérifier”. Et d’ajouter: “Nous œuvrons également à la formation d’équipes de terrain afin de rencontrer les personnes libérées (par l’opposition syrienne) et leurs familles”.
La commission nationale a ainsi fait valoir que les changements en Syrie ont offert l’opportunité de connaître le sort de ces personnes. Elle a en outre souligné la nécessité d'adopter une méthode de travail basée sur “l'objectivité rationnelle” et “de coordonner les efforts, tout en respectant pleinement la dignité des personnes concernées et de leurs familles, dans le respect des lois”.
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