Les Forces libanaises (FL) et le Mouvement du changement ont déposé, mercredi, une plainte contre l’ancien président syrien Bachar el-Assad et contre des membres de son régime, pour enlèvement et disparition de Libanais.
Devant le Palais de justice où il se trouvait, le président du Mouvement du changement, Elie Mahfoud, a déclaré: “Nous avons soumis au parquet des informations documentées, ainsi que des témoignages de personnes qui ont été libérées des prisons syriennes.” Il a, de fait, précisé que la requête principale consiste à “émettre un mandat d'arrêt par contumace contre Bachar el-Assad et ses collaborateurs”. Et d’indiquer que “si cette affaire n’est pas traitée, d’autres mesures sont prévues à cet effet”.
Il a, dans ce contexte, affirmé: “Nous sommes prêts à nous déplacer jusqu’en Syrie pour obtenir des informations sur les détenus.” S’adressant à l’ancien président de la République, Michel Aoun, qui a maintes fois nié la présence de Libanais dans les prisons syriennes, il a signalé: “Que Dieu vous pardonne.”
De son côté, l’ancien député FL, Eddy Abillama, a annoncé que son parti a “déposé une plainte contre Bachar el-Assad, l'État syrien, les ministres de l'Intérieur et de la Défense, Ali Mamlouk (un dirigeant de l’ancien régime syrien, ndlr) et contre toutes les personnes mentionnées dans l'enquête”. Il a, dans ce sens, mis l’accent sur la nécessité pour les FL de “retrouver le plus grand nombre de Libanais détenus dans les prisons syriennes”.
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