Les Bourses mondiales confiantes avant Nvidia
Nvidia rebouste les marchés ©Ici Beyrouth

Les Bourses mondiales évoluent globalement dans le vert mercredi, avant la publication des résultats du champion américain des puces électroniques Nvidia, première capitalisation mondiale.

En Europe vers 8H50 GMT, Paris prenait 0,38%, Londres 0,32% et Francfort 0,54%. Milan gagnait 0,29%.

En Asie, Hong Kong (+0,21%) et Shanghai (+0,66%) ont fini en hausse. Le Nikkei japonais a terminé stable (-0,16%).

"L'une des journées les plus attendues de la saison des résultats, si ce n'est la plus attendue, est enfin arrivée", note Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

Le champion américain des semi-conducteurs Nvidia présente ses résultats du troisième trimestre en fin de journée, après la clôture de Wall Street.

Le groupe est devenu début novembre la première capitalisation mondiale, après avoir dépassé Apple, affichant une capitalisation boursière d'environ 3.480 milliards de dollars, devant les 3.400 milliards de la firme à la pomme.

C'est bien plus que le poids total de certains indices, comme le CAC 40 français ou le Dax en Allemagne.

"Nvidia a l'occasion de consolider sa position dominante ou de déclencher une réévaluation du marché qui pourrait se répercuter sur le secteur technologique et au-delà", selon Stephen Innes de SPI Asset Management.

"Vu les attentes très élevées, on peut se demander si l’entreprise peut encore surprendre", prévient toutefois Christopher Dembik, spécialiste de l'investissement chez Pictet AM.

"À court terme, il est possible qu’on assiste à une réaction négative du marché. Ce sera la bonne excuse pour prendre des bénéfices", ajoute-t-il.

Les marchés seront à l'affut de toute information concernant la nouvelle puce Blackwell, "la plus puissante du monde" selon Nvidia, qui promet une commercialisation d'ici la fin de l'année.

Elle souffrirait de problèmes de surchauffe, selon des informations récentes de médias américains.

Côté européen, le discours de Christine Lagarde vers 14H00 pour ouvrir la conférence annuelle de la Banque centrale européenne (BCE) sur "la stabilité financière et la politique macroprudentielle" à Francfort, sera aussi suivi de très près.

L'institution est attendue au tournant sur ses futures baisses de taux, alors que la croissance reste atone en zone euro et que le fossé économique menace de se creuser avec les États-Unis après l'élection de Donald Trump.

Dans ce contexte, la monnaie unique perdait 0,22% par rapport au dollar, à 1,0572 dollar pour un euro vers 8H40 GMT. Côté obligataire, l'emprunt de référence allemand atteignait 2,35%, contre 2,33% la veille en clôture.

Son équivalent américain se hissait à 4,41%, contre 4,39%.

Au Royaume-Uni, l'inflation est repartie à la hausse en octobre, à 2,3% sur un an, tirée par la hausse des prix de l'énergie dans le pays, a annoncé mercredi l'Office national des statistiques (ONS).

Les investisseurs vont enfin continuer de "surveiller avec attention la situation en Ukraine", sur fond d'escalade militaire du conflit ces derniers jours, prévient John Plassard, spécialiste de l'investissement chez Mirabaud.

FDJ chute

La Française des Jeux (FDJ) perdait 4,58% vers 8H40 GMT à la Bourse de Paris après que Crédit Agricole Assurances (CAA) a annoncé mercredi la vente, via sa filiale Predica, de quelque 4 millions d'actions, soit 2,2% du capital de cette société, au prix de 36,60 euros par action.

Le bitcoin toujours au sommet

Le bitcoin reste à des niveaux élevés après son ascension des dernières semaines dans le sillage de l'élection à la présidence des États-Unis de Donald Trump.

La star des cryptomonnaies a dépassé pour la première fois le palier des 94.000 dollars dans la nuit de mardi à mercredi, et reprenait son souffle autour de 93.106 dollars vers 8H40 GMT.

Les cours du pétrole grimpent aussi, sur fond d'escalade en Ukraine et de tensions entre les Occidentaux et l'Iran sur le programme nucléaire de Téhéran.

Vers 8H40 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord gagnait 0,32% à 73,55 dollars, et celui de West Texas Intermediate (WTI) américain grimpait de 0,47% à 69,72 dollars.

AFP

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