Proposition américaine à Berry  pour un cessez-le-feu
Photo officielle de Lisa Johnson, ambassadrice des États-Unis au Liban. ©Site de l'ambassade des États-Unis au Liban

L’ambassadrice américaine au Liban, Lisa Johnson, aurait rencontré, jeudi, le président du Parlement, Nabih Berry, pour lui soumettre, pour la première fois depuis plusieurs semaines, la proposition écrite de Washington concernant un cessez-le-feu au Liban. C’est ce qui a du moins été rapporté par Reuters, citant deux sources politiques. Selon l’une d’elle, “il s’agit d’un projet visant à recueillir les observations de la partie libanaise”. Aucun détail sur le contenu de la proposition n’a cependant été fourni. 

Pour sa part, le président du Parlement, Nabih Berry, n’a pas démenti cette information.

Selon l’autorité israélienne de radiodiffusion, le nouveau président américain Donald Trump a rencontré le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer et a confirmé qu'il ne s'opposait pas au document d’entente avec le Liban. D’un autre côté et selon le Wall Street Journal, les responsables de la sécurité israélienne craignent que l’expansion des opérations israéliennes au Liban ne conduise à une guerre d’usure.

Jeudi aussi, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, s’est entretenu avec son homologue français, Jean-Noël Barrot, l’informant de “progrès” dans les efforts pour parvenir à une solution qui permettrait aux Israéliens de rentrer chez eux en toute sécurité. Selon M. Sa’ar, tout accord devrait garantir le retrait du Hezbollah loin de la frontière et l’empêcher de se réarmer via les voies d’approvisionnement en Syrie. Le ministre israélien a, par ailleurs, souligné que “la communauté internationale a un rôle à jouer pour que le Liban se libère de l’emprise iranienne”.

Pour sa part, le ministre israélien de l’Énergie, Eli Cohen, a déclaré qu’aboutir à un cessez-le-feu devrait être imminent, mais que l’État hébreu devrait avoir la liberté d’intervenir en cas de violation de l’accord.

Toujours selon Reuters, cette liberté de mouvement n’a pas été officiellement évoquée. Elle serait toutefois rejetée par les autorités libanaises.

Par ailleurs, et dans le cadre de sa tournée au Liban, le secrétaire général adjoint aux opérations onusiennes de paix, Jean-Pierre Lacroix, a signalé que le “redéploiement des forces armées libanaises est un élément absolument central pour toute solution durable” dans le sud du Liban, peut-on lire dans le texte.

 

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